Dans l'ombre elle se glisse,
Un murmure, un souffle d’artifice,
Des desseins cachés derrière un masque,
Des intentions voilées, comme un glas.

Elle tisse des fils invisibles,
Dans le secret, des trames insaisissables,
Chaque mot prononcé, chaque geste posé,
Est une pièce de son jeu, soigneusement agencée.

Les manigances dansent sous la lueur des chandelles,
Échos discrets de vérités mortelles,
Elle manipule, souriante, mais en dedans,
Se cache une noirceur, un mensonge latent.

Le temps passe, mais l’ombre s’étend,
Sur chaque rêve brisé, chaque serment,
Les trahisons se mêlent aux silences complices,
Creusant des abîmes où naissent les vices.

Elle regrette parfois, quand la nuit s’installe,
Mais les remords se taisent sous le voile,
De ses ruses, de ses secrets gardés,
Qui la hantent, la suivent, la rendent si fardée.

Elle avance, seule dans cette pénombre,
Sous le poids des complots, des intrigues sombres,
La lumière d'une conscience apaisée,
Mais l’ombre des manigances l’a déjà capturée.