Elle se perd,
Dans les méandres sombres d’un cœur à l’envers,
Chaque souffle est un murmure de peine,
Chaque pas une danse avec la douleur qui l’entraîne.

Les souvenirs, tels des épines acérées,
S’enfoncent profondément, la laissant brisée,
Les regrets s’enroulent comme des serpents autour d’elle,
La serrant, la retenant dans une étreinte cruelle.

Le temps passe, mais le désespoir persiste,
Comme une ombre fidèle, il existe,
Au creux de ses nuits, dans ses songes éteints,
Il lui murmure des mots d’un froid assassin.

Elle repense à ces jours de lumière,
À ces instants volés, ces bonheurs éphémères,
Mais le désespoir, avec sa force implacable,
L’étreint encore, dans une danse inexorable.

Elle regrette les sourires perdus, les espoirs déchus,
Chaque rêve abandonné, chaque futur déçu,
Les ombres l’entourent, la prennent dans leurs bras,
Et elle se laisse aller, sans force, sans voix.

Dans un monde sans couleur,
Où chaque pas est un fardeau, une douleur,
Le désespoir l’étreint, avec une tendresse amère,
Et dans cette étreinte, elle se perd, solitaire.

L’aube se lève, mais elle reste figée,
Dans l’étreinte du désespoir, où tout semble arrêté,
Une lueur, un espoir salvateur,
Mais le désespoir la garde, comme son unique bonheur.