L’aube se lève, mais l’aube est cruelle,
Elle porte en son sein la marque du sel,
Des larmes enfouies, qui doucement se libèrent,
Sous un ciel où l’espoir s’efface, solitaire.

Ses pas résonnent, sur un chemin maudit,
Chaque souffle qu’elle prend, un murmure d’ennui,
Elle avance, malgré elle, vers l’inévitable,
Où les ombres s’entrelacent dans un ballet macabre.

Ses yeux, miroirs d’un futur en cendres,
Voient les prémices d’un destin à rendre,
Elle cherche en vain la paix de l’esprit,
Mais trouve la souffrance qui s’éveille, sans répit.

Les murmures du destin, froids et austères,
S’élèvent, glacés, dans l’air amer,
Elle sait, dans son cœur, que la fin est proche,
Et que les ténèbres sur elle s’approchent.

Ainsi s’ouvre la tragédie,
Où chaque instant est teinté d’agonie,
Elle marche, lentement, vers l’abîme béant,
L’éveil de la tragédie, inexorable et sanglant.