{Le Plaisir De La Souffrance}

Dans le cabaret de la sombre ruelle
Où les filles et les garçons sont réclamés
Nous trouverons du réconfort sur ces planchers collants
Et dans la chaleur du corps de ceux embrasés.

Est-ce mauvais pour moi de ressentir tant de choses
Dans ce climat de retenue
Chaque bouteille vidée avec un regard réprobateur
Dieu que je me sens honteux.

Mais le plaisir de la souffrance
Dévore tout ce que je ressens
Il vole
Mais ce qu'il laisse
C'est un moi-même devenu un monstre.

Alors j'emballe mes regrets dans des chaînes
Je me dirige là où les fantômes se rassemblent.
Sous des cieux noirs et tragiques
Ils prêchent leur folie, les morts pourraient-ils mentir ?

Car je suis désespéré à vouloir croire
Je prendrai tout ce qu'ils donneront
Je suis comme un chien enragé, avec une rage suffocante
Mais ces cadavres disent qu'ils peuvent s'affamer.

Mais le plaisir de la souffrance
Dévore tout ce que je ressens
Il vole
Mais ce qu'il laisse
C'est un moi-même devenu un monstre.

Et de ses lèvres elle chanta
Une mélodie pour laquelle on pourrait mourir.
Et de ma poitrine elle dessina
Un coeur battant et l'a poignardé
Avec les pinces de sa commode.

La dévotion que tu donnes,
Sur tes genoux endoloris,
Utilisant ta gorge comme un tamis,
Pendant que les fantômes de tes rejets
Hantent les endroits que tu as oublié.

Et ils diront que cela en valait la peine
Simplement pour

Le plaisir de la souffrance
Dévore tout ce que je ressens
Il vole
Mais ce qu'il laisse
C'est un moi-même devenu un monstre.

Peu importe où je cours
Je te sens sur ma peau
Distinctement
Sauf quand j'ai besoin de ton goût
Mon corps n'étanche pas la soif.

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