Faire le bien, faire le mal, c'est l'humain en effet
Un genre d'échec et mat qui ne prend jamais fin
J'en ai marre, j'ai les morts, j'ai l'démon qui s'débat
Que des hauts, que des bas, que des mots qui démarrent
Que des barres, sans propos, diddi-bang, sans effet
Tu m'étonnes que les jeunes veulent tous être sous effet
Quand tu vois où le monde va
Tu te dis que tout ça mène à nulle part

Eh, y a deux mois, j'étais perdu, je me trouvais pas (je me trouvais pas)
Car j'avais commencé tout un nouveaux départ (nouveaux départ)
Aujourd'hui, je me sens mieux, je me sens réparé
Car y a des nouvelles qui tombent auxquelles je ne m'y attendais pas
Et l'objectif c'est même pas les grandes scènes
Depuis petit, je n'aime pas négocier
Je préfère quand le naturel prend le dessus
Je n'aime pas quand les nouvelles rencontres sont bossées
Donc j'prends du recul, mais j'vois bien que tout se calcule
Je suis pas fataliste mais j'vois qu'les relations sont pas que
Toutes bien intentionnées
Je m'entoure que de passionnés
C'est avec eux que j'me sens moi, que j'me sens vivre
Que j'me sens vrai (que j'me sens vais)

Aujourd'hui, je me sens vrai, eh
Aujourd'hui, je me sens vrai, yeah, yeah
Aujourd'hui, je me sens vrai

Faire le mal, c'est humain en effet
Un genre d'échec et mat qui ne prend jamais fin
J'en ai marre, j'ai les morts, j'ai l'démon qui s'débat
Que des hauts, que des bas

C'est comme si monde t'en voulait, voulait
Comme si tu n'avais pas volé, oh-là-là
Dans l'passé, des douleurs collées
Un rappel ne vaut jamais cent "fallait"
On a pas les mêmes potes, on n'a pas les mêmes pro'
Pas les mêmes projets donc pas les mêmes problèmes
J'parie même qu'on est deux incognitos
Conte la même histoire dans différents poèmes
Donc oublie la certif', oublie-moi tout ça
Ça pourrit la tête, pourrit le cœur
Tu n'es pas fautif si t'as pas ta peau
Fais ce que t'aimes et tout viendra tout seul
J'te sens solitaire, par peur des autres
Ils ont pas le tiers de ton courage
S'ils voyaient seulement c'que tu vas devenir
Ces fils de lâche te colleraient aux basks

Faire le bien, faire le mal, c'est l'humain en effet
Un genre d'échec et mat qui ne prend jamais fin
J'en ai marre, j'ai les morts, j'ai l'démon qui s'débat
Que des hauts, que des bas, que des mots qui démarrent
Que des barres, sans repos, diddi-bang, sans effet
Tu m'étonnes que les jeunes veulent tous être sous effet
Quand tu vois où le monde va
Tu te dis que tout ça mène à nulle part