Translation of Her Ghost In The Fog from English to French
{Her ghost in the fog}
La lune flotte tel un cruel portrait
Et les doux vents chuchotent l'invitation des arbres
Alors que ce drame s'ouvre sur un coeur de verre brisé
Et sur le Cauchemar de Minuit (1), le briseur de rêve.
Mais continuons, ne pleure pas s'il te plaît.
La peur et la douleur accompagnent peut-être la Mort
Mais il est certain que c'est le désir qui nous y conduit
Comme nous allons le voir ?
C'était une créature divine
Dont les baisés se reflétaient dans de froids miroirs
Une Reine de Neiges
A la beauté sans pareil
Des lèvres symétriques
La cherchaient partout
Elle, avec Ses sombres yeux liquoreux
Un cauchemar d'Arabie ?
Elle brillait telle une perle
Sur les aquarelles de ma misérable existence
Jusqu'au jour où ceux qui ne pouvaient La posséder
La délivrèrent de ce monde
Ce soir fatidique ?
Alors que les arbres puaient le crépuscule et le camphre
Leurs lanternes pourchassaient des fantômes
Et ils lançaient des regards inquisiteurs, pareils à l'ombre qu'ils jetèrent
Sur ma bien-aimée qui cueillait des rues (2) au clair de lune
Abandonnant leur raison
Ou la tuant à leur manière
Ils se faufilaient à travers les bois
Envoûtés
Par Ses hanches drapées de taffetas
Qui subjuguaient tous ceux qui La contemplaient
Excepté une brume montante
(Une bénédiction mortelle à dissimuler)
Son spectre dans le brouillard
Ils souillèrent ?
(Cinq hommes de Dieu)
Son spectre dans le brouillard
C'est ici que l'aurore La dévoila
Sous le regard du Cèdre
Sa robe de soie était déchirée
Et ses cheveux corbeau La recouvraient
Sa beauté dénudée était blanchie par le givre. Je La savais perdue
Et pleurai jusqu'à ce que mes larmes se changent en prières
Elle avait scellé le présent serment par son sang parfumé :
" Jamais nous ne nous séparerons
De peur que les Cieux jaloux ne nous volent notre coeur "
Et je criai :
Reviens vers Moi
Je t'aime depuis ma naissance
Pourquoi le destin se dresserait-il entre nous ? "
Tandis que mes rêves inavoués et mes dernières paroles
Submergeaient sa douce silhouette
Un objet brillant à moitié enfoui dans la terre attira mon regard
La clef du clocher de l'église ?
Le village La pleurait
Car Elle avait été une sorcière
Que les hommes avaient ardemment désirée
Je me suis effondré devant le Christ à la recherche de signes de culpabilité
Laissant de côté mon âme tourmentée
Une Reine des Neiges
A la beauté sans pareil
Des lèvres symétriques
Là cherchaient partout
Elle, avec ses yeux trappistines (3)
Un cauchemar d'Arabie ?
Elle était mon Erzulie (4)
A la peau laiteuse
Mon Yin de porcelaine
Un Ange Pécheur plein de grâce
Ainsi, pour Elle ?
La brise puait le crépuscule et le camphre
Ma lanterne recherchait Son fantôme
Je mis le feu à leur Chapelle où je les enfermai tous
Les abandonnant au jugement prévu par leur bible ?
Abandonnant ma raison
Ou la cédant à l'impudente flamme
Je m'écroulai, en larmes
Envoûté
Par Ses hanches drapées de taffetas
Qui subjuguaient tous ceux qu'Elle tenait en respect
Excepté une brume montante
Une ultime bénédiction à dissimuler
Son spectre dans le brouillard
Et là où croupissent les amoureux ?
J'enlaçai
Son spectre dans le brouillard
Son spectre dans le brouillard