Le parking des lamentations caracole
Les carcasses du passé qui dégringolent
Jettent leur dernier souffle aussi haut
C'est l'ennui qui étouffe dans son étau, aussi
Il ne sait pas sur quel pied il farandole
Comprendre, sortir, apprendre, fariboles
Dans sa fumée, il s'essouffle, quotidien
Grimpe la côte, il y aura l'examen, ici
Sans explication, on touche le fond
On saute au plafond
Comme une balle en caoutchouc mousse
Que les bonds et rebonds enveloppent et nous poussent
Sans explication, on mord à l'hameçon
On décroche le poison
Comme un ressort dont la dernière spire
Se plante dans nous et puis nous aspire
Sans explication, l'amer et le doux
Se mêlent en nous
Le supermarché désert qui s'enracine
Sur la toile de l'homme qui le dessine
Propose de l'argent du beau temps
Dans ce tableau qui voyage au présent aussi
Il ne trouve pas la sortie, indécis
Il n'a pas d'enfant, pas d'ami près d'ici
Alors il chante la grisaille, le tunnel
Alors il attend au portail le réveil ici
Sans explication, on touche le fond
On saute au plafond
Comme une balle en caoutchouc mousse
Que les bonds et rebonds enveloppent et nous poussent
Sans explication, on mord à l'hameçon
On décroche le poison
Comme un ressort dont la dernière spire
Se plante dans nous et puis nous aspire
Sans explication, l'amer et le doux
Se mêlent en nous
Le parking des carcasses qui dégringole
Les lamentations du passé qui racole
Souffle qui éteint les bougies de la vie
Sans vouloir ou pouvoir partir d'ici, aussi
Il ne sait pas sortir, comprendre à l'école
Apprendre sur quel pied il farandole
Il jette son dernier souffle sur sa vie
Sans vouloir ou pouvoir partir hors d'ici
Ici
Sans vouloir ou pouvoir partir hors d'ici
Ici
Sans vouloir ou pouvoir partir hors d'ici
Ici