Côte salée, vent fétide
Vieux fantômes, ferraille
Feuilles, pluie
Feuilles, pluie
Côte salée, vent fétide
Vieux fantômes, ferraille
Feuilles, pluie
Feuilles, pluie

Tout habillé sans nulle part où aller
J'aime ta nervosité à tirer sur ta manche
J'aime la façon dont tu t'effrites en craie sur tes bords
J'aime la façon dont tu te fonds dans un ciel qui est aussi infini
Que ta volonté d'essayer
Continue et ça ira mieux
J'aime la façon dont tu pousses pour t'éclaircir
J'aime la façon dont tu danses pour devenir fort
Ancien
Argile lisse, roche formée, sable mouillé, mousse-née
Ce qui est venu avant
Et ce qui viendra après
Sous les files d'attente ordonnées, les mauvaises humeurs, les belles vues
Les démunis et les nantis, les quarts de nuit en chaussures plates
Les masques jetés, les tubes vides
Les rhumes, les grippes, les rouges, les bleus, l'achat pour louer, le jeu pour perdre
Le White Ace, le Grey Goose, l'étoilé Michelin, la restauration rapide
Les mensonges directs, la vérité étrange
Je peux entendre le râle profond de ton rire, joyeux
Sous les ressentiments étouffés et les micro-agressions
Tout fait partie du tissu
La tension tissée si serrée qu'elle défie sa dimension
Le voir mais ne pas ressentir
Le savoir mais ne pas mentionner
Là tu es, hédoniste, autodestructeur, insécurisé
Essayant de t'éloigner des erreurs que tu as faites auparavant

Côte salée, vent fétide
Vieux fantômes, ferraille
Feuilles, pluie
Feuilles, pluie
Côte salée, vent fétide
Vieux fantômes, ferraille
Feuilles, pluie
Feuilles, pluie

Virant vers le changement
J'apprécie tes efforts
Reconnaissant ton privilège
Mais enclin à reculer
Bien sûr, ce n'est pas par notre passé que notre avenir sera mesuré
C'est par le moment même où nous nous affaissons, débraillés
Six heures dans une émission de télévision qui a le goût du sentiment de pizza
Je sais ce que tu cherches
Tout habillé sans nulle part où aller
Sur le banc, attendant qu'un chemin s'ouvre
Attendant une chose qui pourrait te faire vieillir assez
Pour entrer dans le pub
Où les gens boivent à la jeunesse perdue
Je te vois, grattant le gravier dans tes Air Max
Si beau, si chaotique, si ancré
Maison
Béton et terre
Poussière de brique et prêts
Planchers de bois
Portes moustiquaires
Et un endroit à toi
Le rembourser le reste de ta vie, mais qui demande ?
Agité, la nuit humide approche
Distillant la chaleur
Trop longtemps debout
Maintenant tu veux être libre
De la contrainte de ce qui est fait en ton nom
Chaque centimètre carré de toi est la revendication de quelqu'un
Le refrain familier
De leur gloire et de ta honte
Tu veux juste continuer à bouger, l'énergie contenue
Se déverse et te cause des ennuis
Rien n'est pareil
Tu as réussi à te libérer du poids de la souffrance et de l'obéissance
La tyrannie et la haine de Britannia rules the waves
Et maintenant tu balances tes hanches en te pavanant dans l'allée
Je t'aime quand je te vois si simple

Ta côte salée, ton vent fétide
Tes vieux fantômes, ta ferraille
Le brunissement de tes feuilles
Et le verdissement de ta pluie
Côte salée, vent fétide
Vieux fantômes, ferraille
Feuilles, pluie
Feuilles, pluie
Côte salée, vent fétide
Vieux fantômes, ferraille
Feuilles, pluie
Feuilles, pluie

CONSULTER LES PAROLES ORIGINALES