Si je te disais mon amour
Que je crains l'aube
Je ne sais pas quelles étoiles sont celles-ci
Qui blessent comme des menaces
On dit que la lune saigne
Au tranchant de sa faux

Je pressens qu'après la nuit
Viendra la nuit la plus longue
Je veux que tu ne m'abandonnes pas
Oh mon amour à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube

Les enfants que nous n'avons pas eus
Se cachent dans les égouts
Ils mangent les dernières fleurs
On dirait qu'ils devinent
Que le jour qui s'annonce
Oh vient avec une faim retardée

Je pressens qu'après la nuit
Viendra la nuit la plus longue
Je veux que tu ne m'abandonnes pas
Oh mon amour à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube

Des milliers de vautours silencieux
Déploient leurs ailes
Ne te détruit pas mon amour
Tandis qu'il avance en silence
Maudit bal des morts
Oh, poudre du matin

Je pressens qu'après la nuit
Viendra la nuit la plus longue
Je veux que tu ne m'abandonnes pas
Oh, mon amour à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube
Oh, je veux que tu ne m'abandonnes pas
Oh, mon amour à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube
Oh, on dirait qu'ils devinent
Oh, mon amour à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube
Oh ce silence avance
Oh, mon amour à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube
Oh je veux que tu ne m'abandonnes pas
Oh mon amour à l'aube

À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube
À l'aube, à l'aube

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