Le temps ce matin n’y est pas, je pense trop souvent à toi
M’écriras-tu un jour prochain, j’aimerais te dire que c’était bien
J’hésite à te recontacter, te souviens-tu de mes baisers ?
Tu es la seule que j’espérais, as-tu un verre à m’accorder ?

A deviner ta silhouette les yeux perdus à la fenêtre
A essayer d’imaginer qu’un jour on sera enlacés
Penses-tu à moi dans tes secrets, je vis à moitié éveillé
Ce vent d’amour est fait pour nous, peux-tu m’aimer un point c’est tout ?

Je trouve qu’on manque de courage et puis d’ardeur
Que simplement ouvrir une page nous fait très peur
Est-ce par trop de futilité ou de pudeur
Il n’y a pas d’absurdité à donner son cœur

J’ai le pas lourd et hésitant et la démarche un peu foireuse
J’aimerais me donner du temps mais ta supplique est mystérieuse
Sauras-tu un jour me surprendre, pour m’emmener dans ton sommeil
Et dans l’oreille ta voix me rendre, les éclats d’une pure merveille

A trop souhaiter ton corps j’en oublie la réalité
De doux rêves en subtilité je m’imagine à tes côtés
Pourrais-tu conjurer le sort de cette rencontre mal assurée
Pour ne jamais laisser filer l’histoire d’un songe d’éternité

Je trouve qu’on manque de courage et puis d’ardeur
Que simplement ouvrir une page nous fait très peur
Est-ce par trop de futilité ou de pudeur
Il n’y a pas d’absurdité à donner son cœur

Je trouve qu’on manque de courage et puis d’ardeur
Que simplement ouvrir une page nous fait très peur
Est-ce par trop de futilité ou de pudeur
Il n’y a pas d’absurdité à donner son cœur