Trouver l’essence
d’une vie de passage
Donner un sens
à ce que l’on fait
A ce que l’on sait

Ne pas attendre
la fin du voyage
Prêter mes mains
pour mieux te porter
T’écouter

On peut se pencher
en arrière
Mais le jour se perd
en prières
Je le sais
On court après
une envolée solitaire

Plutôt se le dire
Mieux que se mentir
Qui peut retenir
Ce qui passe, ce qui lasse
Ce qu’on laisse,
qu’il nous reste
Rêver, revenir
Se laisser vieillir
Si l’on s’en souvient...
A la fin

Laisser le vent marquer
son sillage
Jouer du temps
qui ne revient jamais
Et désormais

Ne plus attendre
que passe l’orage
Ouvrir les yeux pour
te regarder
Et m’enivrer

Sur ma peau les heures
se resserrent
Été comme hiver, solidaires (je le sais...)
Et l’on cherche en vain
à repousser la mer

Plutôt se le dire
Mieux que se mentir
Qui peut retenir
Ce qui passe, ce qui lasse
Ce qu’on laisse,
qu’il nous reste
Rêver, revenir
Se laisser vieillir
Si l’on s’en souvient...
A la fin

Plutôt se le dire...
Qui peut retenir...
Ce qui passe, ce qui lasse
Ce qu’on laisse...
Rêver, revenir
Se laisser vieillir
Si l’on s’en souvient...
A la fin

Plutôt se le dire
Mieux que se mentir
Qui peut retenir
Ce qui passe, ce qui lasse
Ce qu’on laisse,
qu’il nous reste
Rêver, revenir
Se laisser vieillir
Si l’on s’en souvient...
A la fin

Si l’on s’en souvient...
A la fin

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