Voici, deux amis
Qui venaient de Mapimi
Qui, pour ne pas venir sans rien
Ont volé Guanacevi

Ils avaient, deux chevaux
Un sombre et un jeune
Sur le sombre ils portent des vêtements
Et sur le jeune, l'argent

Ils avaient aussi, des machines
Et de très bonnes batteries
Pour dévisser les rails
Et faire les changements de voie

Martín dit à José
Ne deviens pas jaune
Nous allons voler le train
Qui vient de Vermejillo

Je ne deviens pas jaune
Jaune est ma couleur
J'ai volé de grands trains
Et des machines à vapeur

Que le saint enfant me protège
Ils ont attrapé José
Au coin du marché
Ils l'ont attaché et il s'est échappé

C'était peut-être à cause de ses prières
Que sa mère lui récitait
C'était peut-être à cause de sa chance
Que José n'était pas touché

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