Je vais tirer trois fois sur le petit cigare trempé
Pour ressentir plus ce pouvoir et me débarrasser de ma peur
Un raton laveur me regarde avec les grands yeux que j'ai marqués
Les poumons pleins de fumée, les yeux bien rouges, le nez poudré

Ce n'est pas que j'aime voir le sang, mais c'est que nous sommes en guerre
Parfois je suis activé, peut-être paniqué, à la recherche de la proie
Quand je m'habille en noir, je mets mon cor, infrarouge et plastron
Ils savent que je suis très malade, que je suis défoncé et que très peu s'approchent de moi

Et c'est que je n'utilise pas les drogues
Les drogues m'utilisent
Cette petite fumée apaise et détend mes nerfs quand quelque chose me stresse
Et même si je finis la montagne, je continuerai à brûler cette bonne petite herbe

Et jusqu'à ce que la montagne se termine, mon ami !
Et sortez-le pour qu'il pue, vieux rusé !

Je suis plus rusé que le vieux, plus dangereux que le diable
Les guachos m'ont tiré dessus, dans la sierra de Durango
Avec une petite gorgée de whisky, j'ai surmonté ma peur et j'ai continué à me battre
Ensuite, j'ai roulé une cigarette, je l'ai allumée dans la montagne, pour continuer à délirer

Huit jours par semaine, 27 heures par jour
400 jours par an, la nuit et le jour
J'ai le corps accéléré, le cerveau bloqué et le cor bien chargé
Le sommeil me fait peur, je m'active à chaud avec la lumière du jour

Et c'est que je n'utilise pas les drogues
Les drogues m'utilisent
Cette petite fumée apaise et détend mes nerfs quand quelque chose me stresse
Et même si je finis la montagne, je continuerai à brûler cette bonne petite herbe

Et nous continuons la beuverie, mon ami !
Depuis Culiacán Sinaloa, vieux !

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