Je vois des larmes couler
Sur nos joues de soldats
Je vois le ciel s’écrouler
Au milieu du combat

Je vois des mains sur des visages
Des amis abattus
Noircir toute une page
Écrire qu’on a perdu

Puis des jardins renaître
Sur des cœurs dévastés
Qu’il éclot des peut-être
Même quand tout a brûlé

Que la vie n’était pas prête
A libérer le trône
Qu’elle grave le mot « être »
Chaque lettre dans nos paumes

La vie joue le jeu
Joue avec le feu
Joue avec les nerfs
Et les larmes aux yeux
Le verre à moitié
Chacun fait comme il peut
Pour pas s’y noyer

La vie joue le jeu
Joue avec le feu
Joue avec les nerfs
Faut être courageux
Pour s’encourager
Faut être courageux
Pour voir les bons côtés

Je vois des chevaux blessés
Dans une course folle
Et les destins s’effondrer
De la poussière au sol

Dans chacun de leur pas
Rage et ressentiment
Comme tout semblait être là
Pour arrêter le temps

Mais le temps fait les comptes
Et puis d’un jour à l’autre
Le moral remonte
On apprend de ses fautes

Qu’il y a des gouttes d’eau
Au lever du soleil
Que les doutes sont beaux
Quand on mord dans la fève

La vie joue le jeu
Joue avec le feu
Joue avec les nerfs
Et les larmes aux yeux
Le verre à moitié
Chacun fait comme il peut
Pour pas s’y noyer

La vie joue le jeu
Joue avec le feu
Joue avec les nerfs
Faut être courageux
Pour s’encourager
Faut être courageux
Pour voir les bons côtés

La vie joue le jeu
Joue avec le feu
Joue avec les nerfs
Et les larmes aux yeux
Le verre à moitié
Chacun fait comme il peut
Pour pas s’y noyer

La vie joue le jeu
Joue avec le feu
Joue avec les nerfs
Faut être courageux
Pour s’encourager
Faut être courageux
Pour voir les bons côtés