Ok ! Mesures bien l’enjeu…
Moi, j’ai vu la tristesse, le dégoût et le stress dans les yeux
de tout mes compagnons de galère courageux…



Marre de soulever leurs putains de colis ! Marre de charger leurs putains de semis ! Marre d’attendre que la journée soit finit pour commencer à vivre ! Marre d’être pressé ! Marre de voir tous ces frères qui s’enivrent pour décompresser ! Marre de pointer ! Marre des portes blindées ! Marre d’étouffer dans les odeurs de chimie, du travail à la chaîne, du rythme des machines, de lutter pour ne pas être à la traîne ! Marre du temps qu’ils nous prennent ! Le temps c’est de l’argent, l’instant présent de l’or ! La liberté, c’est dehors ! Non !! Même pas ! Ce n’est qu’un plus beau décor ! Il y en a marre de cette ambiance qui rends taré, de ces usines carrées – ment rigides ! Il faut les mettre à l’arrêt !!! Marre de courber l’échine et de se taire pour la gloire d’un putain de système totalitaire !!!

Combien de temps nous laisserons-nous réduire à l’esclavage ?
Combien de temps ??!


Refrain :

Pauvres petits ignorants qui jouez les grands dans les assemblées ! Vous avez le droit de la fermer, de trembler ! Tout ce que vous direz contre nous sera retenu contre vous ! Je vous préviens d’emblée ! Misérables vermines condamnées par le sang versé, pour vous tout se termine !!! Tu es soit dans le camp des vendus, soit dans celui des braves ! Tu es soit dans le camp des bourreaux, soit dans celui des esclaves !


Marre de voir tant de grands bidonvilles et de grandes villes bidons ! Marre de les voir tenir le guidon ! Alors je prends le livre et tourne la page ! Assis au bord du fleuve, j’ai pleuré de rage… J’ai vu les reflets du paysage se teinter de rouge, alors bouge !!! Si tu n’as pas de tune, tu es mort ici ! Tu n’as pas le choix, ou tu le crois ! C’est la « démocratie » ! Leur guidance sent le rassis ! Quand le chat n’est pas là, les pourrit dansent ! Pense à échapper au chant des Naïades ! Je ne me laisserai pas charmer par Condoleeza*, ni Rama Yade* ! C’est nous contre eux ! Rends-toi compte ! En cette époque folle où les montagnes se rencontrent, il faut qu’on démonte tout ce qu’on bâtit les démons, les fils de la honte ! Pour eux et leurs amis, je suis mortel ! Je fous la zizanie dans leur bordel, de l’Occitanie au nord de Paris ! C’est TeKalamité qui s’abat sur le pays ! Je ne suis pas le ghetto ! JE SUIS LE PEUPLE ! CELUI QUI N’EN PEUT PLUS !!!

Le temps de la révolte arrive ! Armez-vous ! Soyez prêts ! Restez sur le qui-vive !