Le nocher est passé, plus rien ne peut nous arriver
Tombé de rideau, les sirènes ont gagné

Debout, nous n’avions pas tenu
A genoux, nous nous sommes effondrés
Sans comprendre ce qui se jouait
Se méprendre sur le vrai danger

Dis-toi, dis-toi, qu’il n’y a rien après, rien de tout ça n’est vrai
Dis-toi, dis-toi, dis-moi, dis-moi

Plus fort, nous pensions l’être
Trop fiers, nous l’avons été
A quoi bon ressasser ce qui a été
Payer la facture et abandonner

On sait comment notre vie finira
Ce qui compte c’est bien le voyage

Dis-toi, dis-toi, qu’il n’y a rien après, rien de tout ça n’est vrai
Dis-toi, dis-toi, dis-moi, dis-moi

Mort
Mort
Mort

Les bras ballants oscillants, au gré du vent
Et ça attend, ça attend
Comptant les secondes qui s’échappent
Dilapider notre essence de vie, ça sera le prix
S’échapper, s’envoler c’est ce qu’on aurait souhaité, mais nous sommes restés
Les bras ballants oscillants, sans la force de les lever
Affligés par la critique, étourdis par les sirènes
Et ça attend, ça attend
Jusqu’à se consumer

On sait comment notre vie finira
Ce qui compte c’est bien le voyage

On sait comment notre vie finira
Ce qui compte c’est bien le voyage

Dis-toi, dis-toi, qu’il n’y a rien après, rien de tout ça n’est vrai
Dis-toi, dis-toi, dis-moi, dis-moi