Pachalum is a song in French
L’amour est mort depuis des mois
J’crois qu’cupidon est a la r’t’raite.
J’envoie d’une traite ma dose d’émoi
Comme si j’voulais tirer un trait.
J’revois des maux, mais aidez-moi,
J’ai quelques mots dans l’fond d’ma tête.
J’fais des démos, ça met des mois
Avant de finir sur une tape.
L’encre est remplie, la feuille est vide
Mais j’le fais pas pour vendre des disques.
Demande à Momo d’où vient l’fric,
Ca fait 2 ans que j’vend des disques
Et j’voudrais braquer l’r-o du Fisc,
Pas qu’on devienne des mecs normaux.
D’mande à maman d’où vient son fils,
Bien sûr qu’j’ai quitté les Ormeaux !
Et j’en suis fier, c’est la famille.
Bien sûr qu’j’vais quitter la famine !
Y’a qu’pour l’pe-ra qu’j’suis affamé
Et fuck les nez dans la farine.
Soudés au fer, c’est infaillible,
J’te suivrais même dans la faillite.
Mon pote t’dira « pour pas faner, prend
Pas la me-for d’la vanille ».
Rempli d’ma ce-for, j’contamine
Les prods et j’leur prouve qu’on est tous
Capable de contredire nos profs
Sans jamais monter dans les tours.
Et j’donnerais ni raison ni tort à ceux
Qui s’tizent au fond du trou.
Parfois malgré 100 000 efforts
On finit « l’dégorgé qui tousse ».
Celle là c’est pour mes enfermés,
Tous ceux qui rêvent sur catalogues.
La douleur déperlée qui résonne
Jusqu’en Catalogne.
Pour ceux qui visent l’ciel étoilé
La tête plaquée dans la bagnole.
Mes drogués du phrasé qui
Pé-ra jusqu’à Pachalum.
Celle là c’est pour mes enfermés,
Tous ceux qui rêvent sur catalogues.
La douleur déperlée qui résonne
Jusqu’en Catalogne.
Pour ceux qui visent l’ciel étoilé
La tête plaquée dans la bagnole.
Mes drogués du phrasé qui
Pé-ra jusqu’à Pachalum.
J’suis pas dans l’social, fuck la fame
Gros j’ai juste l’âge de faire la fête.
J’gratte mes sons sur du « Focal »
Branché de chaque côtés d’ma caisse.
La mélo’ s’fait du soucis pendant qu’vos Mc’s font la sieste.
J’suis ni Tony ni Sossa et j’raconte pas l’histoire d’ma fenêtre.
J’kif les rimes, j’tinitie, et si t’aime pas :
Personne t’oblige à venir ici.
S-i jeune drogué du récit,
J’gratte le papier sur ce récif.
Monter sur l’ring t’rend indécis ?
Pour moi c’est l’pe-ra qui décide.
J’assure les riffs. C’est indécent.
La j’prend des rides, c’est un des signes.
Gros j’en peux plus d’Laurin&Klement, c’est juste indénombrable.
Ce taf dis moi ou ça t’mène ?
Mon avenir est démontable.
Priez juste la sainte vierge pour qu’elle m’aide.
Et t’en gravirais des montagnes ?
J’bosse dans une entreprise de merde
Où c’est juste montage-démontage.
Et j’prend pas d’tal a faire du son, c’est trop bas d’gamme pour perdurer.
J’vois mon navire en perdition, à mon avis c’est perturbé.
J’vais pas d’mander la permission car même tes potes peuvent t’berlurer.
J’écoute du rap sous perfusion, même mes capotes sons nervurées.
Celle là c’est pour mes enfermés,
Tous ceux qui rêvent sur catalogues.
La douleur déperlée qui résonne
Jusqu’en Catalogne.
Pour ceux qui visent l’ciel étoilé
La tête plaquée dans la bagnole.
Mes drogués du phrasé qui
Pé-ra jusqu’à Pachalum.
Celle là c’est pour mes enfermés,
Tous ceux qui rêvent sur catalogues.
La douleur déperlée qui résonne
Jusqu’en Catalogne.
Pour ceux qui visent l’ciel étoilé
La tête plaquée dans la bagnole.
Mes drogués du phrasé qui
Pé-ra jusqu’à Pachalum.
J’aimerais planter l’épée d’Hercule
Dans mon salon.
Histoire qu’sur moi ça spécule.
Besoin de remplir le pentalon
Enduit d’doutes, j’prends du galon.
Si ça foire la foi j’l’encule.
Pas envie d’trainer d’l’enclume,
De r’monter la pente en talon.
S-i, Fa-2L
Notre fusion provient du ciel.
Une autre vision du rap français,
C’qui fait qu’quand t’écoutes tu t’la fermes.
C’est comme une pulsion d’talent,
Si tu parles mal range ta langue.
J’balance d’la frappe comme Haaland
Ou avant comme Bernard Challandes.
Maintenant que j’capte le Rap ça m’arrange,
Avant c’tait pas la même.
Un instant dans les cieux Resval m’est venu en aide.
La larme à l’œil je l’avais.
Mal même avec une lame en laine.
Avant, le jour d’la mort d’un poète on lançait tous une lanterne.
Une dose de tension dans l’récit
Pour t’faire comprendre qu’c’est pas marrant.
Les choses avancent, ça y est.
Fin d’année j’rend un projet saillant.
Corrélation d’mes sens quand je sens la fumée verte.
J’te laisse, j’ai une absence, pluie d’aisance, j’décolle de la terre.
Celle là c’est pour mes enfermés,
Tous ceux qui rêvent sur catalogues.
La douleur déperlée qui résonne
Jusqu’en Catalogne.
Pour ceux qui visent l’ciel étoilé
La tête plaquée dans la bagnole.
Mes drogués du phrasé qui
Pé-ra jusqu’à Pachalum.
Celle là c’est pour mes enfermés,
Tous ceux qui rêvent sur catalogues.
La douleur déperlée qui résonne
Jusqu’en Catalogne.
Pour ceux qui visent l’ciel étoilé
La tête plaquée dans la bagnole.
Mes drogués du phrasé qui
Pé-ra jusqu’à Pachalum.