Dans les ruelles sombres de Paris,
Les murs tagués de rêves brisés,
Le pouvoir aux camarades,
Les décrets s'abattent sans pitié.

Les jeunes errent, les yeux enfiévrés,
À la recherche d'un peu de frisson,
Sous le joug d'un État énervé,
La liberté, une illusion.

Orange mécanique, en rouge et noir,
Dans la nuit, les démons s'égarent,
Révolution, liberté sous barreaux,
Dans ce monde, plus rien n'est beau.

Les Ludovico d'une nouvelle ère,
Lavent les cerveaux révoltés,
Des slogans rouges, des promesses amères,
Les idéaux volent en éclats brisés.

Dans les cafés, on murmure la peur,
Les anciens chants de la révolution,
Mais les mots sont vides, les cœurs en sueur,
Sous la surveillance, aucune solution.

Orange mécanique, en rouge et noir,
Dans la nuit, les démons s'égarent,
Révolution, liberté sous barreaux,
Dans ce monde, plus rien n'est beau.

Le ministre de la bien-pensance,
Écrit des lois, refaçonne l'histoire,
Les droogs se battent pour l'insouciance,
Dans un ballet de désespoir.

Les violons grincent sous la lune froide,
Les pavés résonnent des cris de guerre,
La jeunesse broyée, une marée de foules,
Contre l'État, un espoir éphémère.

Les rêves de changement, de renouveau,
Se heurtent aux murs de la réalité,
Orange mécanique, au cœur si faux,
La France dystopique, sans liberté.

Orange mécanique, en rouge et noir,
Dans la nuit, les démons s'égarent,
Révolution, liberté sous barreaux,
Dans ce monde, plus rien n'est beau.

Et dans les ruines de ce monde ancien,
Un espoir naît des cendres du passé,
Peut-être qu'un jour, loin de ces chaînes,
La liberté pourra renaître, sans se briser.