Dans mon errance, j'croise si peu de bonheur
Il s'envole comme les hirondelles après l'été
Dans mon errance, j'croise si peu de sourires
Ils s'effacent comme un cœur qu'on aurait dessiné
Sur une plage au mois d'août
Quand la naïveté nous fait croire en la vie
Quand j'embrasse mes doutes
Quand l'oisiveté me calme loin de ma ville
Dans mon errance le long des boulevards
J'vois plus d'œil mais des trous noirs
Dis-moi où sont les étoiles
Tous issus de leurs poussières
Mais les hommes les poussèrent
Loin de toi et moi
J'en veux au monde entier
J'en veux à l'univers
Il m'a abandonné
Poussé vers Lucifer
Mon âme est noire
Où sont les étoiles
Désespoir
Il m'a laissé tomber, tomber, tomber, tomber, tomber, tomber
Il m'a laissé tomber, tomber, tomber, tomber, tomber, tomber
Et j'crois plus en la vie, j'crois plus en l'avenir
Plus rien m'est précieux, rien à apprécier
Il m'a laissé tomber, tomber, tomber, tomber, tomber, tomber
Dans mon errance, j'ai croisé la misère
Et j'ai compris ce qu'on dit d'elle et du soleil
Oui dans mon errance, j'ai traversé des déserts
Et j'y ai vu bien plus de fleurs que dans nos plaines
Pourtant si verdoyantes
Mais dans lesquelles aucune rose ne poussera jamais
La vie ici m'est angoissante
J'ai pas besoin de vacances
Mais d'une pause de moi-même
Oh mais j'suis partout où que j'aille
Dans ma tête comme dans une cage
J'aimerais tellement pouvoir partir loin du monstre
Celui dans mon crâne, mais je crois plus aux miracles
Je tournerais en rond aux quatre coins du monde
Dans nos citadelles de lumière
Les étoiles ne brillent plus
J'en veux au ciel, à l'univers
Je prie plus
Il m'a laissé tomber, tomber, tomber, tomber, tomber, tomber
Il m'a laissé tomber, tomber, tomber, tomber, tomber, tomber
Et j'crois plus en la vie, j'crois plus en l'avenir
Plus rien m'est précieux, rien à apprécier
Il m'a laissé tomber, tomber, tomber, tomber, tomber, tomber
Oh