J'ai trouvé dans les traits ce que les mois ne m'donnaient pas
Vécu à la traine et dans un moi qu'je n'connais pas
Moral déchu à la chaîne et dans les mots ce son épars
C'est c'que la sève narre
C'que la sève narre
C'que la sève narre…
On me sèvre l'art donc je serre les poings
J'sème les phrasés quand le seum s'pointe
Et la plume, moi, je m'en sers d'arme
Depuis que j'ai compris c'que la sève narre
Pourtant j'ai comme l'impression que ces écrits que j'laisse couler me cachent encore quelque chose
J'ai l'sentiment de parler à l'envers comme si j'ravalais l'cri que je crachais du fond
Faut juste souligner les bonnes phrases pour arriver à substituer la prose à l'impasse
Et tu m'connais je ne laisserai jamais un autre ou le hasard faire les choses à ma place
Si dans ce son les larmes ne passent pas
C'est sûrement qu'l'accent n'était pas à sa place...
Sûrement qu'ces lettres n'étaient pas à leur place faut tout réagencer dans un tour de passe-passe
Le moral se destructure j'peux pas m'laisser sombrer dans une indifférence destructrice
Pour voir c'que le morceau sussure faut savoir jouer des interférences destructives
Le rap sonne comme une évidence à mes oreilles
Et si j'devais changer de sens je le saurais
La suite de la piste est déjà sous tes yeux je n'me fie pas aux cieux mais au coups de la veille
Chaque track a son secret celle-ci a le sien
Mais le point commun c'est qu'il se corrèle au mien
La soif de comprendre s'est collée aux mains
S'attacher au bon sens peut te mener au vain
Et la clé? Hein?!
Avant d'trouver le mal faudrait trouver la clé
Où est la clé ? qui sait...
On m'verra d'un autre oeil une fois trouvée la clé
Qui l'aurait pen-sé?
J'ai trouvé dans les traits ce que les mois ne m'donnaient pas
Vécu à la traine et dans un moi qu'je n'connais pas
Moral déchu à la chaîne et dans les mots ce son épars
C'est c'que la sève narre
C'que la sève narre
C'que la sève narre…
(C'que la sève narre... c'que la sève narre...)