Elle se déshabille
Elle cherche, elle titille
Sous couvert de liberté
Le corps pourtant bien muselé
La chair bien enchaînée
Qui vient, qui vient t’exciter
Qui vient t’hypnotiser
Elle déploie ses ailes
Ses griffes sensorielles
Elle t’arrache à moi !
Clairement, elle se moque de moi
Moi qui suis plus rien
Quand elle fait danser ses seins
Et toi qui dit qu’ça t’fais rien
Sauf que, moi, j’te connais
Mon cœur !
Comme si j’t’avais fait
Mon cœur !
Et tout ce que tu fais
Mon cœur
C’est briser mon cœur, mon cœur ! Mon cœur, mon cœur
Tu crois qu’j’te vois pas
Mon cœur ?
Tu crois qu’je sais pas
Qu’t’as envie d’elle et plus de moi ?
Mon cœur
Tu détruis mon cœur ! Mon cœur, mon cœur
Luxe des privilèges :
L’oppresseur assiège
Même jusqu’au dernier des corps
« La soumission ou la mort !
Obligé de dénuder !
Obligée de faire bander
Sinon t’es pas libérée ! »
Toi, victime comme un con
De cette manipulation
Tu penses qu’à te rincer l’œil
À masturber ton orgueil
À coup de culture du viol
Sexualisation folle
Esclavage des sex symbols
Sauf que, moi, j’te connais
Mon cœur !
Comme si j’t’avais fait
Mon cœur !
Et tout ce que tu fais
Mon cœur
C’est briser mon cœur, mon cœur ! Mon cœur, mon cœur
Tu crois qu’j’te vois pas
Mon cœur ?
Tu crois qu’je sais pas
Qu’t’as envie d’elle et plus de moi ?
Mon cœur
Tu détruis mon cœur ! Mon cœur, mon cœur
Sauf que, moi, j’te connais
Mon cœur !
Comme si j’t’avais fait
Mon cœur !
Et tout ce que tu fais
Mon cœur
C’est briser mon cœur
Tu crois qu’j’te vois pas
Mon cœur ?
Tu crois qu’je sais pas
Qu’t’as envie d’elle et plus de moi ?
Mon cœur
Tu détruis mon cœur ! Mon cœur, mon cœur, mon cœur
Sauf que, moi, j’te connais
Mon cœur !
Comme si j’t’avais fait
Mon cœur !
Et tout ce que tu fais
Mon cœur
C’est briser mon cœur