J’viens chercher la thune pendant la chasse comme un rabatteur. On salit rien et on oublie rien.

Tu prends les armes, moi j’prends les sacs et je me casse loin, vite, vite, très vite j’fais ce cash bien.

J’aimerais que ces pédophiles s’écroulent sous la cascade, comme cette fille s’écroule devant la paroisse.

Qu’on baisse les masques devant cette mascarade. Et qu’on casse sa gueule, une bonne fois pour toutes, qu’on laisse les traces, ma gueule.

J’fais que du 42, mais je bouscule vos géants, verts de rage quand ils écoutent mes sons déments.

Les jeux sont faits et maintenant rien ne va plus. J’rêve Brabus, assis derrière dans le bus.

J’préfère me caller dans la clairière que devant l’bâtiment, bourré je n’y voyais pas clair hier.

On cherche une vie inaccessible, pendant qu’on gâche la bonne, alors faut fuir les mauvaises pensées qui désillusionnent.

J’me cache trop vite dans la vice, on cherche les sous dans ce néant. Pour ça j’produis que des sons vraiment trop forts.

Pour moi c’est facile, exigeant, apparemment comme le mandat du président.

Donc je fais comme lui, j’m’en bats les couilles des résolutions, des révolutions, j’fais mes sous en détente, j’guette pas la télévision. Et je n’hésite pas à juste téma des nichons.

J’déteste l’usine, j’rêve de Saint-Domingue, j’peux rapper comme l’Uzine ou comme Alpha sur Grunt 15. À quoi bon, je suis pas l’meilleur, je suis pas l’moins bon, j’suis le gars qu’tu veux dans ton émission.

Comme en mission, plus tard j’paierai l’addition. C’est l’moment de grind, de montrer le fruit de la fission, comme une addiction, moi j’fais pas du rap, lui m’colle à la peau et c’est pas une affaire durable.