On la voit quand c'est jour de fête
Parfois on lui porte une lettre, une lettre,
On comprend tout ce qu'elle veut, tout ce qu'elle pense, tout ce qu'elle dit,
Il arrive même qu'elle nous oubli,
Elle a toujours les yeux en l'air,
On dirait qu'elle n'a plus peur de rien,
Quand elle nous parle de mon grand-père,
On sait jamais d'où ça vient,
Elle dit que souvent il vient s'asseoir,
A l'ombre sur un banc elle dit,
Qu'elle voit dans son regard qu'il l'aime,
Il en parle aux passants,
Elle dit qu'elle aimerait bien pouvoir lui dire,
Ses tendresses oubliées,
Qu'elle a toujours du mal à croire,
Qu'il lui faut parler au passé .... au passé...
On se chante un dernier refrain,
On fait semblant que tout va bien, que tout va bien,
On comprend pas pourquoi elle danse, pourquoi elle chante, pourquoi elle crie,
Elle n'a jamais autant sourit,
Les images ont pris la poussière,
Et c'est quand on ne croit plus en rien,
Qu'elle nous reparle de mon grand-père,
Un peu de sa vie comme elle vient ...
REFRAIN
Mais c'est toujours la même histoire, le temps qui passe et nous fuit,
C'est toujours la même histoire, la roue qui tourne, on oubli, on s'oubli.
REFRAIN