Elles sont comme entrées par la porte,
Un matin d'août et de janvier,
Comme par magie l'une derrière l'autre,
A travers la fumée,
Même le temps s'est arrêté,
Au clocher de l'église,
Et une étoile à brillée,
Dans les yeux de mes filles,
Elles ont grandit sans rien dire,
Toujours claires comme de l'eau,
J'ai même pas pu les retenir,
Tant elles sont tombées de haut,
Et puis la vie s'est arrêté,
Le temps de faire une valise,
Ce jour là des larmes sont nées,
Dans les yeux de mes filles
A quoi bon s'entendre dire, ce qui les attend dehors,
Des torrents des barrières, jusqu'à s'en briser le corps
Pas la peine que je médise, qu'on ait raison ou bine tord,
Dans les yeux de mes filles, l'amour existe encore
On a pris les vents, les orages,
On a nagé dans les rivières,
Pour oublier, tourner la page,
En espérant pour que derrière,
Noir sur blanc sur le papier,
Un avenir se dessine,
Après l'histoire je l'ai trouvée,
Dans les yeux de mes filles,
Je leur ai montré la montagne,
Et j'ai saigné pour qu'elles reviennent,
Mais je sais pas par quel miracle,
Elles sont montées quand même
Elles ont planté des fleurs,
Au dessus de l'abîme,
Depuis je vois battre mon coeur,
Dans les yeux de mes filles,
REFRAIN