Non, je n’ai pas fini de vous parler d’amour
Non, je n’ai pas fini de transformer le tir
Touchée en plein cœur, par sa belle gueule d’amour
Y croire tant et plus, dans ses bras m’endormir

J’épouserais ses gestes, j’embrasserais ses mains
Si le bonheur existe il ressemble aux matins
Ou mon guerrier se désarme au creux de mes reins
Quand sur mon cou son souffle me dit qu’il est mien

Continuer à aimer malgré tous vos sarcasmes
Cet homme puissant, puissant et délicat
Aussi beau que la lame qui à séché mes larmes
Plus beau que tous les mots de vos cœurs scélérats

Ma main dans ses cheveux, sa bouche sur mes seins
Je garde mon pirate dans mes feuilles d’automne
Comme si la vie allait me l’enlever demain
Comme si je n’voguais pas toujours d’homme en homme

J’ n’ai pas fini j’ai quitté mon armure
Déposé à ses pieds mon âme de traînée
Pour un temps, et tant que durent les murmures
De ce bel amour, avant que d’être blessée

A ses lèvres innocentes je ne prends que le miel
Avant que celles-ci ne me lancent le fiel
De ceux qui se savent aimés, avant le mépris,
Les reproches amers des amants désunis

Je crois à chaque fois à ce dernier amour
Je crois à chaque fois que je peux dire toujours
J’y crois et cette fois, je me rends aux étreintes
Plutôt que de pleurer sur mes amours défuntes