Tu te demandes où les rêves partent
Je te réponds dans le néant si tu ne les réalises pas
Toi t'écoutes les sirènes qui saturent
En bas j'attends, la pluie de saturne
J'suis compliqué comme le dernier chapitre
Je serais satirique sur mon pupitre
Toujours aussi monotone, toujours aussi terne
J'enterre tout l'auditorium, là j'y mets un terme
T'es tu déjà demandé pourquoi t'es là, tu songes
Quand tu viens d'réaliser qu'tu n'es pas c'que tu penses
Que tu n'es qu'une imperfection de la nature
Tu ne feras jamais partie de la culture
Le sommeil ne modifie que la date
Mais ne guérit pas les cicatrices
En vrai j'ai beau m'éloigner, loin d'la rate
Je ne soignerais jamais ces vices
Je veux savoir où les rêves partent puis j'me réponds dans le néant
Si je ne les réalise pas
Rappelle toi de moi en voyant les étoiles d'un soir monotone
Je n'évite pas le monologue
Je n'expirerais pas jusqu'au dernier accord
Je chercherais encore mes mots a ma mort
Je suis né à la mauvaise époque
T'as grandi dans la mauvaise école
Mais on a passé beaucoup trop de temps ensemble
Pour dire que tout ça n'était rien
Je m'arrête, je regarde en arrière, et j'contemple
Si un jour j'me reprends en main
Sache que cette attente aura sa transcendance
Et qu'il faudra encore un peu de patience, si tu penses
Que ce n'est pas suffisant, chaque chose commence
Et avance quand le manque de confiance, prend de la distance
Dans un miroir j'ai vu un visage
Qui n'est pas rempli d'sens, sans image
Qu'on ne m'appelle que par mon nom d'scène
Qu'on y reconnaisse pas mon sang, j'saigne
J'ai vraiment du mal à contenir ma frustration
J'recherche la blessure et la cicatrisation
J'ai essayé sans réussir, j'ai perdu du temps
Ca va sans dire que j'ai de nouveau plus de réponse
Perdu dans l'incendie, ai-je toutes les chances
J'fais vraiment tout pour aboutir mais j'perds du temps
À chaque mesure, qui n'gravit pas l'échelon
À chaque mur, qui trahit ma direction
J'ai du mal à croire les faits
À cause de ça j'vais perdre pied