Le jour se lève, mais l’aube est teintée,
De couleurs évanouies, d’une tristesse voilée,
Les rires d’antan, échos d’une vie passée,
Sont des souvenirs fragiles, par le vent dispersés.

Ses pas résonnent, sur un sol fissuré,
Chaque éclat de bonheur, en mille morceaux brisé,
Elle ramasse les miettes d’un rêve éclatant,
Mais ses mains tremblent, sous le poids du temps.

Les sourires fanés, s’effacent lentement,
Sous le voile des pleurs, emportés par le vent,
Elle avance, perdue, dans un monde éphémère,
Où les éclats de joie ne sont plus que chimères.

Les couleurs de la vie, se sont ternies avec l’âge,
Les éclats de lumière, sont devenus mirages,
En vain, une lueur dans la nuit,
Mais tout ce qu’elle trouve, c’est un vide qui la suit.

La joie, autrefois vive, s’en est allée,
Et dans les brisures de son cœur enchainé,
Elle erre, seule, sous un ciel désenchanté.