Paire de Nike, personne ne me suit dans ce style j’assure
Sur ma feuille ça coule à flot et laisse des petites bavures
Mes pensées changent éternellement donc j’écris, je rature
Je sors dehors capuche et casquette dans mon lit je sature
Tous mes gavas me disent mais quand que ça perce
Quand j’aurai trouvé le moyen de boucher les grandes sapes
Alors je pense à elle sous d’inspirantes averses
Et je me réveille brusquement j’ai comme un élan de fadeur
Je garde le sourire sur mon visage
Car j’ai pas beaucoup à me plaindre
Des sorties avec mes collègues ça j’espère qu’y en aura plein
Alors je prends ma plume pour éviter d’avoir à feindre
Je m’inspire de ces personnes
Pour par que mes sons soient en déclin
Je gratte et frappe fort je suis précis au millimètre
Et si t’es pas d’accord tu sais où tu peux te la mettre
Même si des fois j’ai tort je sais je peux l’admettre
Mais c’est pas parce que t’es fort
Que je suis forcément dans la de-mer
Je reprends mon souffle j’espère que t’es prêt pour la suite
Parce que le choc je veux vraiment pas te l’inciter
Même si je galère devant des choses je prends pas la fuite
C’est pour mes collègues je peux pas m’empêcher de les citer
Alors je passe la première et j’augmente la vitesse
Et quand je vois les haineux le crâne est contre l’appui tête
Je ramasse mes rimes je les trie a l’épuisette
Mais quand j’écris je ne suis jamais épuisé
Donc c’est à moi de vous vi-ser
Ouais ça y est je suis apprêté
Je ferme les yeux une dernière fois avant de me lancer
Oui tout seul je me suis alerté
Si tu fous la merde, bah ne compte pas sur moi pour t’aider
J’enfile mon survet Adidas
C’est le soir je m’en vais écrire tout seul hors de mon habitat
Et c’est en étant habité que je réfléchis mieux
Putain de merde il est si tard
Six heures et demi je dois lever le store
Mes écouteurs et je suis paré pour faire un festin
Arrêtez vos histoires, j’en rêve pas
Mais les gens me disent que c’est mon destin
Alors j’évite les escales, je monte les escaliers
Je reste dans le studio pendant des heures mais je suis mal calé
Il suffit d’une balle, il suffit d’une phase
Il suffit d’une pensée, il suffit d’une vibe
Sur des aires de guitare je me la coule douce
Sur des aires de freestyle tu la bouges plus
Pour aller de l’avant t’as besoin d’un coup de pouce
Mais, pour aller de l’avant j’ai besoin d’un son de plus
Sur ma paire des taches marrons, pas du tout de sang
Pour l’instant la braise est bien cachée sous des tas de cendres
En 2,3 mouv’ je te fais les 400
Maintenant c’est les pigeons qui regardent les passants
Il fallait combler le trajet, j’ai coupé court
Mes écouteurs et je me suis engagé
À faire le tour de mes pensées, peser le pour et l’étranger
L’histoire d’un jour, voyager autour du monde entier
Ne sois pas fou, c’est ce que je me répétais quand je rêvais de tout
Et de rien, merci d’avoir cru en moi quand je voyais flou
Mais demain est fait d’un autre jour
Donc dans mes deux mains c’est l’avenir
Qu’il faut que je dessine et que je parcours
Je me demandais bien comment c’était possible
D’avoir tant de mots, à écrire sur une feuille de papier
Ou bien dans mes notes, j’avais peur de tomber dans le répétition
Mais c’est bon, j’ai compris que pour trouver l’inspi
Faut qu’elle sonne à ta porte
Ce n’est que quand la lumière est tamisée
Qu’on essaie de s’éloigner de la misère
Ce soir là moi je voulais juste m’amuser
Mais je reste jusqu’à quatre heures à tes côtés les yeux ouverts
Tout le monde fait ci, moi je fais ça et
Avec des "si", on refait rien et
Rien d’impossible, moi j’y crois jamais
Comme "jamais dire jamais", c’est impossible
Tout le monde fait ci, moi je fais ça et
Avec des "si", on refait rien et
Rien d’impossible, moi j’y crois jamais
Comme "jamais dire jamais", c’est impossible