Pour une petite et la liberté
Et le désir de te ressembler
Femme mais fait faire
Première maturité
Comme une pousse qui
Arbre veut devenir
Une créature qui
Se voulait appeler maman

Elle a fini avec papa
Seule elle voulait rester
Et les enfants ne peuvent pas rester
Avec un homme né à la maison
Tu as su me montrer
L'amour et la carnalité
Mais aussi me faire respecter
A ceux qui n'ont pas de dignité

Le courage et mille images, mille mots, m'aident encore
Tu es comme un rayon de soleil, un ange qui vole
Hors de ce balcon
Un amour amer t'a arraché dans ces bras
Mais jamais dans ce cœur

Je te sens ici, à me regarder
Tu es toujours ici, pour me guider
J'ai perdu toutes les vérités
Mais il y a encore de l'espoir
Et je te sens et tu me caresses
Comme seul tu savais le faire

Quand je me regarde dans le miroir je vois tes yeux, ta voix
Et la nuit qui m'attendait derrière une fenêtre qui revenait tôt ou tard
Visage en colère, et coups, et mots blessés et caresses dans la nuit
L'odeur de la cuisine, ton odeur sur l'oreiller
Et même quand tu partais, le vent glissait et ne semblait effacer rien
Je t'ai imprimé sur chaque moment
Tu es le feu qui me bouge et qui brûle toujours
Et maintenant je te trouve dans les rêves belle comme une Madone
Même les créatures veulent toujours une grand-mère
Une larme me noie
L'âme se brise comme un coucher de soleil
Qui se noie dans la mer
Et celui qui reste est un martyr
Nous sommes des gouttes qui se séparent
Il n'est jamais trop tard quand la vie arrive à une fin
Et parfois un regard suffit
Aujourd'hui je veux seulement connaître le souvenir
Comme si j'étais une couturière

Je te sens ici, à me regarder
Tu es toujours ici, pour me guider

Tu es toujours ici, pour me guider

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