Il fait tout bleu, la faute à ces verts bouts de beu
Pas une nuit dans le block sans entendre de coup de feu
Le dernier soupir peut arriver incessamment sous peu
.45 sous l'pull coûteux, sous l'siège ou sous l'pieu
Nuits blanches, idées noires, fixer l'plafond le soir
Stress toxique dans la cage thoracique, manque d'espoir
Il respire mal, le réveil alarme est narquois
Malgré le THC qu'il inhale, ça va mal, ça passe pas
Veut pas devenir un mouton mais il se retrouve à les compter
Si pas embourber dans l'bourbon ou l'houblon, il peut pas dompter
Cette sordide insomnie qui semble insoluble
Le mène aux confins de la folie qui sur lui jette son dévolu
Mais il le montre pas, ne se l'avoue même pas à lui-même
Putain de pulsions autodestructrices et suicidaires
Qui le poussent à se jeter dans le vice, épancher sa soif
De sous et de pouvoir même si des ennemis rêvent de sa place...

Scratches Grazzhoppa

Comme Marlo Stanfield stylé sans jamais décroché un sourire
S'immiscer dans chaque paire de cuisses qui veut bien s'ouvrir
Baiser, crument, ne prétendant nullement aimer
Une avec qui se fut différent mais toutes les mêmes
Pas dupe, la vie ne fait pas de cadeau
Sale pute, il se les fait lui-même grâce à la dope
Maudits et bénis soient ces sales tox
Sa mère en était une, quel atroce paradoxe !
Son lot d'images horribles, sordides et morbides
C'comme vivre dans un morceau de Mobb Deep
Quand Scarface se montre humain c'est le début de sa chute
Sait ce qu'il y a à faire, qu'ça flingue, qu'ça pointe ou qu'ça bute
Le but : toujours plus de thunes, c'est l'unique panacée
Tu vois genre énormément ? Ben c'est super pas assez
Il en faut pour lui, ses enfants, petits et même arrières
Mais il y a loooiin de la coupe aux lèvres

Scratches Grazzhoppa

Inévitables trips de l'égo mégalos
Et prêt à faire des dégâts lourd pour gagner ses galons
Vouloir régaler la galerie pour la reconnaissance
Même si les vrais Bad Boys bougent en silence
Ce sont les éternelles mêmes trames tragiques
Qui rendent belles les histoires mythifiées
Glamour factice, illusoire comme un tour de magie
Frôler l'abîme pour être riche n'est pas une riche idée
Corner Boy, entendait narrés les exploits des ex gloires
Trouvait détestables ces crackés et leur désespoir
Quelques années, quelques hauts faits d'armes et
Il est devenu l'un de ceux dont les gosses aiment parler
Mais les loyautés se craquèlent, sous l'vernis la trahison
Divisions, les dilemmes se multiplient, faut payer l'addition
A quand la chute qu'ils attendent ?
Si la légende est mieux qu'la réalité, retenez la légende…