J’aime le silence des astres
La grâce dans la disgrâce
L’idée qu’on laisse une trace
Car je n’aime pas que tout s’efface

J’aime la force d’une faiblesse
La douleur d’une tendresse
Les mystères célestes
Je les aime comme je les déteste

J’aime satisfaire un plaisir
Combler tous les désirs
Promettre sans tenir
Ça peut me ronger et me nuire

J’aime la puissance des dires
Qui savent rétablir
Formuler un empire
C’est peut être mieux que de le construire


Commencer et ne pas finir
J’aime penser que cela veut dire
Que finalement tout m’inspire, tout m’inspire

Regarder entendre et puis dire
Moi je vois comprends et je lis
Retranscrire, s’enrichir


J’aime connaître l’inconnu
Percevoir ce qui n’est perçu
J’aime qu’un mot ou un son qui me tue
Finisse en génie ingénu


Commencer et ne pas finir
J’ai décidé que ça voulait dire
Que finalement tout m’inspire, tout m’inspire

Regarder lire entre lignes
Quand j’entends je vois et lis les signes
Tout m’inspire, tout m’inspire