Regarder dans le blanc d’un œil
Et retourner dans ses travers
Retardée sur le banc des seuils
Résistant au monde à l’envers

La peau absorbe la liqueur
Quête mène à deux trois erreurs
Le ressenti connu par cœur
Un frisson court à la hauteur

Avoir peur de la nostalgie
Tromper pour nier l’ennui
Sentir la fin dans un début
Grandir en vain dans un rébus

Nécessité de rangement
Efficacité étrangement
Illusion d’un ordre établi
Fusion entre désordre et déni


Regarder sans trop le vouloir
Et voir ce qu’il y avait à voir
Se perdre à trop en vouloir
Habituée à ne rien avoir

La peau lissée par le jeune âge
Bateau hissé a fait naufrage
L’âme vieillie par toutes ces vies
Un jour elle perdra son envie

Prête à tout pour avoir tort
Un chemin qui mène à bon port
Existe ou bien existera
Bon port c’est ou c’est quand c’est quoi

Choisir de penser par soi même
Autrui regarde et juge sans même
Savoir que la prise d’otage
C’est apprendre l’auto sabotage


Regarder dans le blanc d’un œil
Se demander si c’est réel
Ne plus avoir peur d’être seul
Savoir qu’on est devenu celle

Nécessité de rangement
Durera jusqu’au jugement
Accepter les fautes et les sons
Même si c’est contre l’intuition