De pleins en déliés, de montagnes en gouffres
D’une senteur sucrée à une odeur de soufre
Je suis le grand vide, je suis le trop plein
Oh je ressens trop tout et je ne ressens rien

Le vide m’appelle mais le sol exige
J’ai les pieds sur terre et j’ai le vertige
Comme une flamme impassible dans le courant d’air
Emportée par l’ivresse sans en avoir l’air

Je suis la page blanche et la feuille noircie
Bien trop de choses à dire et plus aucun avis
Je suis écartelé ou bien dans un étau
À la fois moins que rien, à la fois beaucoup trop

Le vide m’appelle mais le sol exige
J’ai les pieds sur terre et j’ai le vertige
Comme une flamme impassible dans le courant d’air
Emportée par l’ivresse sans en avoir l’air

Je suis l’invisible, je suis l’exalté
Je suis la lumière et l’obscurité
Je suis le livre ouvert et le secret scellé
De rivières en déserts, de chutes en envolées

Le vide m’appelle mais le sol exige
J’ai les pieds sur terre et j’ai le vertige
Comme une flamme impassible dans le courant d’air
Emportée par l’ivresse sans en avoir l’air
Comme une flamme impassible dans le courant d’air
Emportée par l’ivresse sans en avoir l’air
Comme une flamme impassible dans le courant d’air
Emportée par l’ivresse sans en avoir l’air
Comme une flamme impassible dans le courant d’air
Emportée par l’ivresse sans en avoir l’air
Comme une flamme impassible dans le courant d’air
Emportée par l’ivresse sans en avoir l’air