Mais dites-moi ce qui arrive
Quand la fatalité arrive
Une autre réalité fictive
Le cycle de la vie oblige
Y'a pas de remède pour la mort
Mais la mort elle-même est un remède
Après le prochain pas
L’on ne sait pas ce qui succède
Alors pratique-toi
À suivre ceux qui prêchent les bonnes règles
Il sera trop tard pour changer de camp
Lorsque tout ton corps sera raide
La mauvaise herbe ne meurt pas
Mais de ton parterre tu as le choix
Si ton terrain est peuplé de rats
Tu dois te procurer des chats
Le blâme ressemble au vent
Si on ne le voit on le sent
Strictement, spirituellement
Rationnellement, agissant
N’attend pas d’avoir soif
Pour retirer l’eau du puit
L’esprit cultivé
Crée son propre paradis
Rien n’est gratuit
Un jour ou l’autre tu payes le prix
Pour comprendre ce principe
Pas besoin d’être un génie
Savoure chaque instant
Et dans ton âme communie
Alors peut-être tu triompheras
À ce jeu de Monopoly
Hé hé lord!
À ce jeu de Monopoly
Hé hé lord!
À ce jeu de Monopoly

La vie éternelle
Cela semble une chose étrange
Un long couloir sombre
Suivi d’une vive lumière blanche
Que se passe-t-il
Quand le cœur s’arrête de battre
Lorsque tout ton corps se fane
Comme une fleur délicate
Connaîtrons-nous le paradis une fois aux cieux
Prisonniers en enfer
Ou dévorés par le feu
Verrons-nous d’en haut
Couler les larmes de nos proches
Sentirons-nous la terre
Poussée par les pelles et les pioches
Cet incident est arrivé si vite
Il était bon, jeune, fier avec tellement de mérite
J’ai du mal à concevoir
Qu’aussi vite il nous quitte
Victime d’une montée de violence gratuite
Il laisse derrière lui tant de rêves inaccomplis
Voyageur sans retour
Dis-moi pour où es-tu parti
Je sais trop bien
Que toute bonne chose à une fin
C’est d’ailleurs la seule justice
Dont profite l’être humain