Le Bruit d’une porte qui claque
Un je t’aime lancé dans le vent
Un matin ordinaire comme Chaque
Mardi depuis quelques temps
Une longue attente insoutenable
Des minutes comme suspendues
Cette sonnerie sur mon portable
Le sol m’engoufre je suis perdue

Cette course jusqu’à toi irréelle
Comme en lévitation
Mes bottes comme seul repère visuel
Tenir debout à tout prix tenir bon
Te voilà bandé mais vivant
Au Loin des gyrophares s’agitent
Mes questions restent en suspend
Un seul objectif faire vite

Tu me rassures et me souris
Me glisse ≪ ça va aller maman ≫
Tes mots D’une tendresse infinie
Mes larmes ravalées machinalement
Le trajet est interminable
Pétrifiée derrière ton brancard
Pas de place aux blancs insoutenables
Spectatrice de mon pire cauchemar















Premier décembre
Tu t’imposes
Me désorientes
Je baisse la garde
Tu me hantes
1er décembre
Tu t’imposes ,
Me désorientes
Je suis en larmes
Sans défense

Après De longues heures d’attente
Ce froid glacial au fond du Coeur
La peur viscérale m’éventre
Pour ton futur Ton Ailleurs
Vous faites la une des journaux
Les circonstances s’éclaircissent
L’état du bus fait froid dans le dos
Tel un boxeur tu rentres en piste


Te regarder dormir
Comme tout bébé sans mot dire
Prier pour souffrir à ta place
Et Ces flashs qui refont surface
Cette douleur seras ta force
Tes marques n’en fais pas de cas
Tu te relèves et bombe le torse
Prêt à livrer ton combat

Les uns les autres nous portent
Facilitent le quotidien
Poussés par leurs énergies fortes
Accepter de n’pas aller bien
Laisser les mots s’exprimer
Sur mon piano vouloir tout casser
On va se battre à tes côtés
Plus forts de t’avoir retrouvé