(Tout l’monde est vraiment immonde à l’heure actuelle…
Il y a de quoi rendre fou la terre entière…
T’es allé voir un peu comment c’est dans le vrai monde Murray ?
Ça t’arrive des fois de sortir du studio ?
Tout le monde hurle au lieu de discuter, tout le monde engueule tout le monde.
Y’a plus aucune bonne manière !)


Et puis tout compte fait, pourquoi j’me tue à soigner mon image ?
Au final je préférais garder l’anonymat.
Ce n’est pas toi ni moi. Seul face à mon miroir,
Regarde encore une fois même mon reflet me trouve abominable.
N’observe pas mon visage. J’préfère quand on m’ignore.
Détrompe-toi, on vise pas, à devenir des idoles.
Il reste encore du temps, un match c’est deux mi-temps.
J’sais plus du tout mi-dor, alors j’ai tout mis dedans.
On ne dépend de rien encore moins de tous ces opiacés.
Le temps est passé, ils voudraient déjà nous remplacer.
On a les cartes en mains. On a des cases en moins.
Mais bien à côté de celles dans lesquelles ils aimeraient nous placer.
Tout ça c’est la merde, tu sens ta conscience qui te fuis.
Vas-y, dis-lui si t’la rattrape qu’elle me ramène la mienne.
Je sais qui je suis, c’est lui qui veut qu’je reste moi-même.
Mais au fond moi-même, je ne sais plus vraiment qui je suis.

(Alors que vous tous… Ce système qui sait tellement de choses.
Vous décrétez ce qui est bien ou mal.
Ça leur arrive de s’demander ce que c’est que d’être dans ma peau ?)


Ma vie n’est qu’une immense comédie.
La semaine c’est le stud’, samedi, dimanche concerti.
Une décennie plus tard j’oublie pas tout c’qu’on s’est dit.
Encore quelques étapes à gravir tout comme Eddy.
Ma vie n’est qu’une immense comédie.
La semaine c’est le stud’, samedi, dimanche concerti.
Une décennie plus tard j’oublie pas tout c’qu’on s’est dit.
Encore quelques étapes à gravir tout comme Eddy.

J’préfère finir seul que d’faire du mal à celle qui m’accompagne.
T’en attendais toujours plus de moi mais j’ai pas ton time.
Mes sentiments, mon âme, ne seront pas en symbiose.
Tant qu’je n’aurai pas fait disparaître toute cette pression que j’m’impose.
J’hésite à m’mettre en pause. On m’dit d’lâcher du lest.
J’veux réussir dans tout ce que j’entreprends, j’me fou du reste.
Toi, tu t’en fou tu prestes. Moi j’ai l’atout du mec qui
Fera tout pour atteindre la tour.
Mais c’est pas l’tout d’y rester.
Donc j’en veut toujours plus. J’deviens inarrêtable.
Entre rappeur, échevin, éduc’, gardien, file la médaille.
Mais ce n’est qu’un détail, j’dis ça sans prétention.
Je rêve encore d’percer dans l’son plus que la carrière de Dermagne.
Que l’salaire de M. Mike, donc j’augmente toutes mes chances.
J’enfile toutes ces casquettes car j’ai ce besoin de reconnaissance.
J’sais plus trop ce qui m’motive, y a comme une perte de sens.
C’est pas la réussite mais plutôt la peur de l’échec je pense.

(J’n’ai plus rien à perdre…
Plus rien ne peut m’atteindre…
Ma vie n’est plus qu’une immense comédie.)
Ma vie n’est qu’une immense comédie
La semaine c’est le stud’ samedi dimanche concerti.
Une décennie plus tard j’oublie pas tout c’qu’on s’est dit.
Encore quelques étapes à gravir tout comme Eddy.
Ma vie n’est qu’une immense comédie
La semaine c’est le stud’ samedi dimanche concerti.
Une décennie plus tard j’oublie pas tout c’qu’on s’est dit.
Encore quelques étapes à gravir tout comme Eddy.

(Ma vie n’est qu’une immense comédie…)
(Une décennie plus tard j’oublie pas tout c’qu’on s’est dit.)
(Ma vie n’est qu’une immense comédie…)