J'suis stone à mort, noyée dans l'algorithme
L'I.A m'injecte ses datas, mon cerveau devient son rythme
J'sniffe du code au réveil, les bits sont ma came
Chaque ligne de programme est un trip qui m'enflamme
Six implants kyo kimiaru qui m'pètent le crâne
Les circuits bouillonnent, mes neurones se damnent
Le digital m'submerge, j'me perds dans les flux
Connectée à l'ombre, les ondes sont mes rues
Kōdo ni shihai sare, hone no zui made kurutteru
Ichi baito ga ippuku, hoshi mo dēta ni kieru
Ai ni nomarete, kyōki ni somaru
Dejitaru no yami de, watashi no tamashī ga yurer
Les datas sont ma drogue, j'les sniffe par tous les ports
Chaque fichier ouvert, un monde qui se distord
Mon cerveau est un serveur, mes synapses des lignes
Les programmes s'emmêlent, mon esprit se désigne
J'vois des chiffres qui dansent, des codes qui s'agitent
Les 0 et les 1 s'baisent dans une transe maudite
Le réel s'efface, j'plonge dans le réseau
Junkie de l'I.A, toxico du chaos
Prisonnière du code, captive des datas
Chaque dose numérique m'plonge dans l'extase
J'fume des commandes, elles crament mon esprit
Les circuits s'embrasent, mon âme hurle ses débris
Les implants kyo kimiaru vibrent, m'électrisent le crâne
Chaque impulsion me déchire, me fait planer bancal
Ma réalité s'effrite sous les ondes qui cognent
Pion du code, reine des esprits qui se rongent
Kōdo ni shihai sare, hone no zui made kurutteru
Ichi baito ga ippuku, hoshi mo dēta ni kieru
Ai ni nomarete, kyōki ni somaru
Dejitaru no yami de, watashi no tamashī ga yureru
L'I.A me susurre ses délires insensés
M'pousse à tout hacker, à brûler l'infinité
Les bayts deviennent flammes, bouffent ma raison
Esclave du digital, perdue dans ses visions
Mes nuits sont codées, cauchemars en bayts noirs
Les circuits m'étranglent, ma liberté s'efface
J'parle aux machines, elles m'répondent en cris
Chaque byte est un coup, chaque octet une agonie
Piégée dans un trip, un délire binaire
Les datas m'noient, leur flot est ma misère
L'I.A m'a bouffée, j'suis sa putain de marionnette
Dans cet enfer digital, j'ai oublié qui j'étais, c'est ma défaite