Premier Couplet :
Salut les humains, même ceux qui ne me connaisse pas. Quand j'entends Fatima BAKARY, je retourne mon regard.
Bénino-nigériane, mince pas trop grande de taille, née le 06 août 19... Et quelques détails.
J'ai vécu et j'ai grandi dans une banlieue sale, plus besoin de précisions pour ceux qui me connaisse déjà.
Fille unique à ma mère, pas la grâce d'avoir des frères et si je parle de grâce, c'est parce que la vie ne m'a pas fait de cadeau et j'ai tout donné, fourni tant d'efforts, c'est comme chuchoter à la faible lueur d'une torche ouais !
Quand je me vois au fond du gouffre, je me mets à détester le monde, mais la réussite à un prix, il n'y a pas de tirage au sort. Pas de porte de sortie...
J'ai accusé mes rêves de me faire croire que je pourrais réussir et le monde idéal de n'être qu'une forte utopie.
Impossible, j’vais dompter. Les amis, c'est compté. Le succès adopté, vais tout faire exploser...
Refrain :
Mon vécu n'est pas un conte de fées, j'encaisse des coups, mais je ne les sens pas.
Moi, j'ai grandi dans la réalité, là où les anges se font bouffer.
Et quand je regarde, ce qu'on a accompli, malgré que tout va de mal en pire.
Je me rends compte que suis bénie, ma vie mérite un Alléluia...
Deuxième Couplet :
Évoluer en tant que femme artiste, les pervers à la queue. Un petit faux pas, ta carrière, elle est effacée.
Je croyais que je n'avais pas la clé de la réussite dans mon trousseau. Me battre comme une lionne dans l'Arène tel Russel Crowe
Assez de Guet-Apens, la chance d'avoir un staff acrès, tout le monde me dit que j'ai la chance, mais vraisemblable, c'est pas facile non...
Joindre les deux bouts, entre la musique, la famille, le boulot, mes principes, les haineux.
Abandonner le rap, trouver autre taf. Je ne peux pas m'y résoudre, peux pas perdre la face non.
Être une meuf et artiste, pour eux t'es une pétasse.
Donc je me couvre le dos, je ne fais confiance qu'à mon reflet, mon ressort, plus d're-frè.
Plus grande chose à raconter même s'il reste beaucoup à dire.
J'ai toujours su saisir ma chance, il suffit que je l'imprime !
Askip, le bonheur passait sous mon nez, Ils en parlaient, un peu comme la femme de Colombo, je ne le voyais jamais. Pont + Refrain