J’ai ouvert le livre, encore une fois, j’ai laissé le cœur s’taire
J’croyais aux sourires, dernier espoir, j’ai laissé l’temps s’faire
J’croyais perdre la torche, mais j’avais tort, et six pieds sous terre
Qu’est-ce que ça fait de perdre, face à son adversaire
J’ai laissé mon silence, leur montrer ce qu'était la force
Définir la déchéance dans la douleur de leur souffrance
J’ai baissé ma garde, les laissant croire qu’ils sont féroces
Pour qu'ils voient finalement qu'entre nous, il y a une différence
Dans un conte, on voit la fin, sans trop comprendre ce qu'est la vraie vie
Dans les pleurs ou dans la faim, seuls certains savent quel en est le prix
Et certains prix de leurs péchés, d'autres cherchent à se faire pardonner
On connaît le vrai visage quand le sourire vient s'effacer

Des phrases dans le doute, qui persistent au fond de nos têtes
La colère qu'on écoute, espérant que tout ça s'arrête
De mon corps à mon âme pour un jour être à la hauteur
Je n'ai pas attendu des heures pour devenir le meilleur

Tu as ouvert les yeux en te voyant seul face au destin
Tu as serré les poings même abattu sur ton chemin
Mais tu restes encore invaincu, dans l'existence que tu as vécue
Dans leur regard, tu t'es déçu, dans leurs paroles, tu t'es perdu
Dans tes pensées, tu mènes une guerre, même enchaîné dans un enfer Il n'y a pas d'heure pour le cimetière, moi, je vais me battre, à nous de le faire
Qui sait comment tout cela se termine, il est temps de le découvrir
Seuls les lâches sont des vermines, je vise un monde rempli de sourires
J'ai plongé dans le fin fond des abysses à la recherche de quelque chose

(Je souhaite quelque chose de grand, quelque chose de physique et de mental, ma propre force)

Écoute bonhomme, c'est compliqué La vie est telle que tu la vois
Elle fait de nous ce que nous sommes Ils sont seulement ce dont ils croient
Chacun voudrait vivre cette belle vie
Mais les actions et les pensées empêchent certains d'avancer
Leur force finira par payer
Les gens te prendront pour un fou dans un monde de pessimistes
Et toi, tu as les rêves d'un utopiste
À toi de faire ta propre piste
Tu as peur de cette chose qui est en toi Cette boule qui prend de la place
En fait, jamais elle ne partira
Mais c'est toi qui lui feras face
Crois-moi bonhomme, tu vaux mieux que ça Tu as des rêves à gravir
Tu as beau avoir très mal, persévère, vos mille sourires
Je sais que tu es prêt à ne rien lâcher, c'est notre éveil qui a commencé
Car on connaît le vrai visage quand le sourire vient se corser

Tu as ouvert les yeux en te voyant seul face au destin
Tu as serré les poings même abattu sur ton chemin
Mais tu restes encore invaincu, dans l'existence que tu as vécue
Dans leur regard, tu t'es déçu, dans leurs paroles, tu t'es perdu
Dans tes pensées, tu mènes une guerre, même enchaîné dans un enfer Il n'y a pas d'heure pour le cimetière, moi, je vais me battre, à nous de le faire
Qui sait comment tout cela se termine, il est temps de le découvrir
Seuls les lâches sont des vermines, je vise un monde rempli de sourires

(Vous aviez raison, je ne suis pas la personne que vous vouliez voir
Et de ce fait, j'ai évité les erreurs que vous avez faites
Je ne suis pas cette personne, je suis plutôt ce personnage
Vous comprenez ?
Il est hors de question que je devienne ce que les gens désirent
Ce n'est pas en écoutant votre vision de la personne parfaite que je deviendrai le plus fort
Et maintenant, vous comprenez ?)