Ces dernières années, devant le journal télévisé
Mon âme s'est dévissée, ma flamme s'est éclipsée
J'ai vu des trains à grande vitesse médicalisés
Et des médias en perte d'vitesse radicalisés
J'ai senti l'odeur des forêts de pins landais brûlés
Et l'odeur de défaite d'ouvriers toujours enchaînés
J'ai entendu un max de femmes qui ont parlé
Et des hommes qui sont tus ...et les ont tué
La la la
La la la
La la la la la
J'ai goûté à la froideur d'un visage échoué dans le sable
À la chaleur des bombes lâchées par des irresponsables
J'ai touché la misère entre la 7 et la 12
Et dans l'iris de cette vieillesse qui gagne 3 francs 6 sous
Ces dernières années, devant le journal télévisé
Mon âme s'est dévissée, ma flamme s'est éclipsée
J'voulais pas écrire une chanson de déprimé
Du coup j'préfère chanter l'espoir dans mon deuxième couplet
La la la
La la la
La la la la la
La la la
La la la
La la la la la
Continue de rêver en étant éveillé
Yeah, yeah, yeah yeah
Continue de rêver en étant éveillé
Yeah, yeah, yeah yeah
Jouer, aimer, rêver, ça crée de la dopamine
J'aurais aimé rêver ma vie comme celle de Bécassine
Continuer de rêver en étant éveillé
C'est croire en tes projets, regarder derrière et être fier
C'est militer pour tes idées, marcher la main serrée en l'air
C'est croire au jour d'après, sans oublier hier
C'est capter ce qu'on possède, sans culpabiliser
C'est raconter c'qui nous obsède, sans se censurer
La la la
La la la
La la la la la
La la la
La la la
La la la la la
Continue de rêver en étant éveillé
Continue de rêver en étant éveillé
Jouer, aimer, rêver, ça crée de la dopamine
J'aurais aimé rêver ma vie comme celle de Bécassine
Continue de rêver en étant éveillé
Continue de rêver en étant éveillé
Jouer, aimer, rêver, ça crée de la dopamine
J'aurais aimé rêver ma vie comme celle de Bécassine
La la la
La la la
La la la la la
La la la
La la la
La la la la la