[REFRAIN]
Ici rien n'est grave, je décolle, je déborde, je déconnecte
Je parle de suicide dans mes vannes, qui t'as dit que je déconnais ? (je déconne)
[1er couplet - Grin]
Je déconnecte, je sais plus comment jouer pourtant les règles je les connais par coeur
l'égo est partout, tout niquer par peur, s'enfuir comme si c'était correct
hey, sans déconner tout paraît si loin, tout paraît si faux, tise , bas résille, coke
tant de souvenirs, hein, je compte plus les traces de C je tente de cacher celles que laissent mes ecchymoses.
On m'a dit pourtant c'est simple suffit de se laisser aller comme pour danser bien
Ouais peur du manque fils de bourge n'en sais rien
Moi j'en bave à peine plus que dans comment c'est loin
on m'a dit pourtant c'est facile , j'ai répondu Vrai, les souvenirs peuvent s'effacer
chacune des facettes, hésite entre oubli et remuer le passé, souvent à trois grammes que je rembobine la cassette
[REFRAIN]
Ici rien n'est grave, je décolle, je déborde, je déconnecte
Je parle de suicide dans mes vannes, qui t'as dit que je déconnais ? (je déconne)(x2)
[2ème couplet - Grin]
Tout le monde a cramé, je trouverais la force si il y'a montagne à gravir, plus rien à aggraver
Se plaignent que ceux qui ont les moyens , je les ais retrouvé depuis j'ai des chagrins à noyer
Y'aura du sens qu'où tu décides d'en mettre, là je fais une pause et je t'emmerde,
Ne pousseront que les graines que tu décide d'arroser , merde je veux juste m'allonger dans l'herbe
La colère se noie dans l'apathie , mais l'angoisse est toujours de la partie
Raison de tenir j'en ai trouvé les bonnes mais pour faire le constat y'en a pas mille
Les souvenirs reviennent dans les cauchemars , mais les cauchemars s'oublient comme les souvenirs
J'ai placé mes émotions sous vide les démons du passé se font tailler des costards
[REFRAIN]
Ici rien n'est grave, je décolle, je déborde, je déconnecte
Je parle de suicide dans mes vannes, qui t'as dit que je déconnais ? (je déconne)(x2)
[3ème couplet - La Gale]
A ce stade j'fais plus rien que des fausses notes
Au fond des pupilles vague lumière qui clignote
Des années de questions sans réponses
Des parois et des murs dans lesquels je fonce
J'aimerais comprendre où s'est planquée la quiétude
Sous quel écran de fumée quelle mauvaise habitude
J'vais pas m'en priver promis j'prendrai d'l'altitude
Quitte à tous les saoûler avec mon attitude
Au compteur le record des angoisses
Les nuits blanches d'errances à remuer la crasse
Qu'ils gardent leurs théories au sujet de la décence
On leur épargnera le sang la sueur la souffrance
J'me remplis la tête de diesel
Embrasse le bitume quoi d'plus naturel
mes rêves se parsèment de multiples cicatrices
mes rimes ont une tendance provocatrice
J'aime à m'considérer comme agitatrice
L'affliction a parfois une vertu formatrice
Au comptoir des connards j'ai ptêt une place de choix
J'te propose pas de t'asseoir à côté de moi
Le temps est lourd comme une carapace
Jamais tu t'en débarrasses
Le cerveau à deux doigts d'imploser
Sous ton crâne les flammes dans tes yeux le brasier
J'me parle mal - P'tet que l'problème est là
La dernière fois que j'chuchotais c'était à haute voix
J'prends la place que je me laisse
J'prends d'l'aisance de l'ampleur d'la vitesse
A ce stade j' fais plus rien qu'des fausses routes
Coup d'boule sur coup d'boule assénée par l' doute
Mes idées ont la couleur d'un 4 août
Du nitrate dans l'air, du plomb, du mazout
[REFRAIN]
Ici rien n'est grave, je décolle, je déborde, je déconnecte
Je parle de suicide dans mes vannes, qui t'as dit que je déconnais ? (je déconne)(x4)