Assis seul dans la pièce je fais l’apologie de ma vie
Dans gueule j’ai un spliff et dans la tête des regrets
Avec le temps tu deviens stiff à ce qui parait
Chu pas icitte pour me plaindre mais pour partager
Seul par mis tant de monde peu importe
La saison Ce n’est pas important
Je garde un pied dans porte bien des choses me stress
Me chicotte, malgré tout je continue d’y croire
Vivre avec l’impression d’avoir tout gâché
Me regarder m’approcher du gouffre
Je manque de souffle je suis a boute tout ce que je touche
Un jour ou l’autre s’écroule moi chu expressif rien je refoule
J’aime bien ça m’exprimer devant un foule
Mais la vie a fait autrement
La réalité ma rattraper comme un gros coup vent
Après toutes ses années travailler durement
À L’origine, blanche est ma page
Intrusion de domicile l’intérieur comme en cage
Mélodie à mes oreilles horrifiées d’être en marge
Mal de vivre intemporel la solitude en ancrage
Incapable, j’ai le corps qui s’écroule
Les épaules intraitables en surpoids au secours
Des souvenirs trop lourds qui me hantent sans cesse
Depuis l’époque du old school fout la merde comme cent-treize
Faut je m’évade, j’me libère dans écriture
Avant finir en état grave à l’hôpital comme certitude
J’en ai les mains qui tremble un respire à la fois
La sueur sur les tempes j’ai gout vivre d’la joie
Que mon ciel soit bleu que la noirceur se dissipe
Que clair soit mes yeux que mes larme y participe
Des remord sur la conscience, faut j’apprenne de mes erreurs
Et du poids de l’insouciance de mon âme de rêveur
Inapte à faire le vide, le silence me renferme
Mentalement faut je l’évite sinon mes larme en saigne
Quand j’y pense ca me trouble tout le poids de ce mutisme
La tête qui tourne c’est mon corps qui communique
Besoin d’un recul à travers une harmonie
Mon âme se recueil avant finir à l’agonie
Chaviré, la mélodie me redonne vie
Pleine page à l’arrivé en théorie comme on dit
Oui j’ai mes démons, fait des choses à oublier
L’écriture libère ce mal, arsenal et bouclier
Outillé je lève le voile mais l’isolement la mauvaise chose
Incompris je peins ma toile des sentiments qui la compose
Le masque du silence, la peur d’être seul
C’est vrai quand j’y pense, la vie est une épreuve
Montagne russe d’émotion vide la balle du barillet
Sans la moindre hésitation de la salle des regrets