Fox feniksi entame la prod
Tout comme le roseau je plie mais ne rompt jamais
Pourtant courber l'échine n'est pas une si belle liberté
La rédemption sera-telle mon rachat ou celui des miens
J'ai beau trimer la réponse n'apparaitra que demain
J'purge ma peine chaque jour que Dieu fait
Sans savoir quelle est ma faute, ou qui doit me pardonner
Seigneur guide moi vers les sentiers de Lumières
J'ai foi en toi mais jamais ne s'effacent les doutes d'hier
Mon mal de cœur est impossible à soulager
Abandon, trahison, humiliation, rejet
Comme chaque être j'y suis passé
Mais seul la Justice m'offrira le droit de m'envoler
J'erre la nuit cherchant les barreaux de ma prison
Sont-ils la haine, la jalousie ou bien l'addiction
J'me bat contre le vent, priant l'absolution
Fuyant l'affront d'antan, rassurant ma passion
Pourquoi prêcher l'Amour alors qu'il est supplice
Je ne distingue ni le Bien, ni le Mal, ni le vice
Egarée je m'enivre alors des mauvaises saveurs
Espérant oublier que le Petit Prince est en pleurs
Enchaîner à mes proches comme un black à sa rame
Pourquoi me torturent t-ils autant qu'ils sauvent mon âme
Enchaîner à mes proches comme un black à sa rame
Pourquoi me torturent t-ils autant qu'ils sauvent mon âme
A part l'Amor qui donc m'apportera la paix
Faut-il cesser d'être homme pour annuler nos plaies
J'offre mon cœur à chaque rose qui m'apparait
Mais comme leurs pétales il est vite piétiné
J'imagine que je porte les fardeaux de mes aïeux, de mon sang
Ils ont fait tous ceux qu'ils peuvent, mais le monde est en cendres
Les offensés sont enfermés, les coupables adulés
La guerre terminée, les gentils sont trompés, tout le monde le sait
Mais pas l'temps de niaiser, la barre attends d'être redressée
Jamais la plainte et les cris n'allègeront la peine de mes aimés
Jamais la plainte et les cris n'allègeront la peine
Pour contrer le côté obscur je dois revenir à l'origine
Au jour, à l'heure de ma naissance divine
Fille chétive née de l'amour des amants
Princesse d'un royaume sauvage et puissant
Forêts, montagnes, ruisseaux étaient ma terre d'asile
Des contes, des quêtes, des alliées comptés par mille
Les soirées chaudes où le temps semblent suspendu
Les voisins de palier, le skate, les cabanes, les revues
A part l'Amor qui donc m'apportera la paix
Faut-il cesser d'être homme pour annuler nos plaies
J'offre mon cœur à chaque rose qui m'apparait
Mais comme leurs pétales il est vite piétiné
Aucune limite à part celles de mon imagination
Comme l'âme est neuve elle traverse toutes les dimensions
Mais bientôt l'enfance devient Paradis perdu
Petite prends vite les armes ou tout sera foutu
Je sais que tu ne connais ni l'amertume, ni le désespoir,
Ni la mode, ni le masque social, ni la déprime du soir,
Je sais qu'on t'a promis un monde où les rêves vivent
Mais l'espoir est tué sans bruit chaque soir par les ténèbres avides
Je cherche la solution, la tête dans les nuages
Je cherche la beauté, mais mon cœur est en cage
Je donne tout mon souffle pour sauver ma flamme jumelle
Mais comment survivre si personne ne me parle d'elle
Maman, Mamy, Mes sœurs, Père, mes Frères, douleur
Maman, Mamy, Mes sœurs, Père, mes Frères, douleur
Maman, Mamy, Mes sœurs, Père, mes Frères, douleur
Vous m'avez tous dit je t'aime dans la langue du cœur
A part la mort
Faut-il cesser
J'offre mon cœur
Mais comme leurs pétales