Une lettre
Une lettre peut avoir été écrite à un autre moment
Dans un autre temps
Et il est parfois trop tard
Montre-moi la voie à suivre
J’ai ce manque, mal à partir
En neuf mois, je peux souffrir
Mon chagrin ne fait que dormir
Montre-moi ton amour
Embrasse-moi, même en plein jour
Il ne suffit pas d’un compte à rebours
Si j’étais d’une autre rive
M’avouerais-tu ce que tu désires
Caresser ma chair, et me plaire sans te taire
Je veux me laisser faire
Je ne chercherais pas à te nuire
Par ma présence qui te fait fuir
Je préfèrerais te quitter sans rien dire
J’attendrais que le destin dérive
Montre-moi tes préférences
Je suis fort, en apparence
J’ai banni, la distance
Condamné la voie du silence
Comble-moi de ton armure
J’ai besoin d’un conte qui dure
Emmène-moi, jusqu’en fin de lecture
Si j’étais d’une autre rive
M’avouerais-tu ce que tu désires
Caresser ma chair, et me plaire sans te taire
Je veux me laisser faire
Je ne chercherais pas à te nuire
Par ma présence qui te fait fuir
Je préfèrerais te quitter sans rien dire
J’attendrais que le destin dérive
Le temps il t’est compté aujourd’hui
Je te laisse décider aujourd’hui
Aime-moi pour le pire, pour le pire
Et le pire, et le pire
Si j’étais d’une autre rive
M’avouerais-tu ce que tu désires
Caresser ma chair, et me plaire sans te taire
Je veux me laisser faire
Je ne chercherais pas à te nuire
Par ma présence qui te fait fuir
Je préfèrerais te quitter sans rien dire
J’attendrais que le destin dérive
Si j'étais
D'une autre rive
M’avouerais-tu ce que tu désires
Caresser ma chair, et me plaire sans te taire
Je veux me laisser faire