Feuilles allongées
Qui attendent le vent
Remises de bateaux
Séchées à moitié
Barrières qui bloquent le centre
Pour une raison quelconque
Je t'attends en fumant
Sur les marches d'un bar

Vacances d'août
Je pense toujours à ce film
À des histoires qui naissent tôt
Et finissent là
Je regarde l'horloge
Pour perdre du temps
Dans une journée quelconque
Qui ne finira jamais

Deux avions qui partent loin
Et nous nous disons au revoir
Avec les mains sur les hublots
Trieste ne peut pas être plus triste
Nous nous reverrons

Deux larmes
Deux larmes d'adieu
Que tu essuies avec tes doigts
Même le maquillage est parti
Alitalia est toujours aussi verte
Qui nous sépare

Tu as faim ?
Je prends quelque chose à boire
Tu veux des journaux ?
Des nouvelles ?
Tu attends quelqu'un
Ou juste le métro ?
Dans cette journée quelconque
Qui ne finira jamais

Deux avions qui partent loin
Et nous nous disons au revoir
Avec les mains sur les hublots
Trieste ne peut pas être plus triste
Nous nous reverrons

Deux larmes
Deux larmes d'adieu
Que tu essuies avec tes doigts
Même le maquillage est parti
Alitalia est toujours aussi verte
Qui nous sépare

Oui, deux larmes d'adieu
Qu'attends-tu de plus ?
Que tu essuies avec tes doigts
Et puis (et puis)
Même le maquillage est parti, eh

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