Quand on s'est réveillés, on avait tout à fait compris le monde
Au-delà de la beauté à laquelle on a toujours rêvé
Cette lumière brillante est plus puissante qu'on l'a connue avant
Sans notre pénombre pour prouver qu'elle l'est

Mais quand même, on ne peut pas s'empêcher de l'examiner
D'ajouter nos guillemets aux points dans les phrases
Au pied de notre lit, on a trouvé une enveloppe

Tu es assez, tu es assez, tu es assez, tu es assez
Ces petits mots, d'une manière ou d'une autre, ils nous changent
Tu es assez, tu es assez, tu es assez
Donc, on laisse tomber nos ombres comme de la poussière

En vieillissant, nos ombres ont vieilli aussi
Mais elles sont juste de vieux fantômes auxquels on est devenu attachés
Le défaut tragique est qu'elles dissimulent la vérité

Que tu es assez, tu es assez, tu es assez
Je te promets que tu es assez, tu es assez, tu es assez
Je te promets que tu es assez, tu es assez, tu es assez
Je te promets

Tu es assez, tu es assez, tu es assez, tu es assez
Ces petits mots, d'une manière ou d'une autre, ils nous changent
Tu es assez, tu es assez, tu es assez
Donc, on laisse tomber nos ombres comme de la poussière

Tu es assez, tu es assez, tu es assez
Ces petits mots, d'une manière ou d'une autre, ils nous changent
Oublie ça, oublie ça, tu es assez
Donc, on laisse tomber nos ombres comme de la poussière

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