Les perdus jouaient dans la cour
Donnant la chair de poule à tous les arbres d'été du dimanche
Nos mains étaient emmêlées dans les mauvaises herbes
Bougeant si doucement que personne ne peut voir

Contre ta peau matinale
Eh bien, c'est timide comme deux jeunes amoureux qui passent
Il y a une sorte d'étrange douceur
Donnant de la compagnie à tous les cœurs solitaires

Il y a une centaine de cigarettes sur le sol
Et nos vêtements sont toujours accrochés autour
Et c'est agréable d'être laid dans les bras de l'autre
Ainsi nous pouvons grandir sur toutes les choses que nous étions avant

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