Ouais, uoh, ah
Tu es loin, je peux quand même t'entendre pleurer
Le froid de ton sang, la chaleur de tes larmes
Nous ferons de l'entanglement même à un mégaparsec
Chaque fois que je t'humilie, tu me fais me sentir important
Parce que l'amour est comme faire du tandem
L'un regarde déjà vers l'avenir et l'autre lui couvre le dos
Tu me poses mille questions, tu deviens lourde
Tu mords mon torse, tu te mouilles et tu débordes
Même si ça dure trois secondes, on dirait que ça fait des jours
Tu me dégoûtes quand je viens mais tu me manques si tu ne reviens pas
Tu n'as qu'un visage, moi j'en ai mille
Je fume jusqu'à l'essoufflement, je bois jusqu'à me confondre
La pellicule brûle mais la fin est immuable
L'œil du réalisateur est inévitable
Même ensemble, nous ne pouvons pas le battre
Maintenant va-t'en, je mets en sécurité dans ma poche un dernier baiser volant, le plus important

Si la pellicule prend feu, comme tu es petit, tu fais une seule flamme, boom
C'était le jour où j'ai compris qu'il y avait toute une vie derrière chaque chose
Et qui suis-je ?
Tu es la star

Bébé, je suis la vie
Et comme la vie, je suis éphémère
Des matières dans un corps et donc je me sens saturé
Physique de l'atome et je sais que je suis vide
Un être faillible, juste un enfant armé
Tu tires, réinvente-moi et puis réchauffe-moi
Tu es belle quand tu es chaude, je t'aime même quand il grêle
Tu souris quand tu saignes, les martyrs le feraient
Avec le cœur glacé et pourtant tu patines dessus
Je suis plein de regrets, ça me fait peur
J'ai peur de la mort parce que c'est ce qui m'attend
Je sais qu'elle m'attend et veut se dépêcher
C'était une boule de cristal mais maintenant c'est un rideau de fer
S'il te plaît, attrape-moi
Ici la chute est longue et il y a le temps de l'oublier
Un phénix brûle, un homme ne sait pas renaître
Dessine-moi un sourire, tatoue-moi les larmes
Les émotions qui me font bouger, je ne les ai jamais ressenties

Il n'y avait rien de vrai
Tu étais vrai

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