Arf, encore une, encore une journée commencée encore une longue nuit sans rêver encore cette douleur imprégnée mais c’est l’heure du cachet tu sais, drogue sacrée qui permet d’avancer dans une routine effrénée qui abat tous vos souhait qui préfère enfermer au nom de la productivité d’un système bien huilé qui détruit les projets va bosser galérer rentre chez toi pour pleurer et r’commence au lever

Pas trop tard on dira pas trop ça c’est qu’c’est rare les humains trouve ça, correct de vouloir plus qu’une vie correcte envie de concret ça dit qu’on reste en vie cruel finir dans une ruelle, ruée vers le virtuel petites morts au pluriel cris du corps perpétuels

Tu connais ces douleurs

Celles qui poussent jusqu’au pleures

Quand ça t’agrippe le coeur que ça pousse tes rancoeurs comme un leur intérieur pour pas voir leur ampleur éviter la terreur

Et prouver ta valeur affirmer ta vigueur ignorer ta laideur

Une prière sans ferveur pour un dieu imposteur

Et j’te retrouve dans le noir à salir ma mémoire c’est trop tard pour te voir juste une trace dans l’histoire j’ai perdu mes espoirs quelque part dans l’miroir demain j’arrête de boire un ivrogne au comptoir avaler mes déboires et mes larmes vont pleuvoir sur un dernier mouchoir dans un dernier regard dire adieu aurevoir sur le fil du rasoir en route vers l’abattoir pleine de sang la baignoire

Pas trop tard on dira pas trop ça c’est qu’c’est rare les humains trouve ça, correct de vouloir plus qu’une vie correcte