Je souffle pas pour mon pédigrée, un couplet pour le paradis
J'viens parader... un son pour m'éloigner de mes paradigmes
J'suis pas regardé, sous exposé, trop dans mon monde
Mais je me sens que vraiment libre quand je pose ma voix sur les ondes

Quand j'écris mes pleurs et mes démons, mes joies, mes peurs et mes envies
Je décris les failles de mon de-mon, comme si ça regardait tout le monde
La Liberté est au sommet comme le vers est au sonnet
J'ai vu des verres se consumer depuis l'époque où l'on zonait

On arrivait à 6 ou 7 dans des soirées improvisées
On rappait fort, on était bête quand le soleil était levé
Fraternité dans son excès, l'Egalité nous est laissée
Rendez justice pour nos péchés, Marianne ne sera plus offensée

Mon âme est dans le décor, mon ami danse sur un pan de la Lune
Que nos regards se croisent enfin, je rêve encore de nous voir sur les dunes
De nous aimer jusqu'à demain....

Que nos regards se croisent dans la nuit, dépassent le vide
Défassent les cris, qui crèchent en nos vies
Des façons j'en ai mille et mis le paquet sans effet
Remis la relique à son évêché, remise de prix dans les WC
Revis le film entre autre D comme un danseur sous opiacés


Et j'ai cramé, cramé, cramé des prods comme un enfant gâté
Mais j'ai rangé, rangé, rangé ma hache quand ils l'ont déterré
Déter' au mic, j'ai personne de personne et personne ne me craint
Perso je suis bien dans mon délire, j'fais ça au calme et j'ai besoin de rien

Déter' au mic, j'ai peur de personne et personne ne me craint
Verso du bien dans l’élixir, j'ai ma petite rame pour faire mon bout de chemin.

Mon âme est dans le décor, mon ami danse sur un pan de la Lune
Que nos regards se croisent enfin, je rêve encore de nous voir sur les dunes
De nous aimer jusqu'à demain....